My Last Breath
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Won't you leave me alone?[Tara]

Ashley Williams
Ashley Williams
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Humeur : Bite me.
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MessageSujet: Won't you leave me alone?[Tara] Won't you leave me alone?[Tara] EmptyJeu 18 Mar - 20:49

  • Quel jour étions nous aujourd'hui? Est-ce que ça avait la moindre espèce d'importance? C'était encore une de ces journées merdiques où tout allait de travers, un de ces journées où elle devrait se coltiner toutes la journée une floppée d'abrutis de toutes sortes. Mais oui, vous savez, des humains. Cette espèce en voie de prolifération, que je detestais de tout son coeur, et davantage depuis quelques jours. Cela devait faire environ une semaine que j'avais eu cette fameuse conversation avec Tara, à propos de sa manie de m''éviter constament. Comment ça c'était fini? Et bien, je lui avais promis de me plus me mettre en travers de sa route, et j'avais tenu ma promesse. Dorénavant, je l'évitais comme la peste, ce qui faisait la joie et le bonheur de l'hybride loup garou qui lui faisait office de meilleur ami. Tant mieux, il y avait au moins deux personnes d'heureuses dans ce monde pourri jusqu'à la moelle. Et moi, dans l'histoire? J'avais pris un sacré coup, mais je tachais de ne pas le montrer, de rester indifférente, mais j'étais juste dépassée par la situation, et sans réussir à mettre le doigt sur ce qui m'arrivais, je n'arrivais pas à me délivrer de ce cauchemar, de ce précipite où elle m'avait poussé avec la cruauté de ces mots. Elle n'en était sans doute pas conscience, et c'était mieux ainsi. De toute façon, même si elle le savait, qu'est-ce que ça y aurait changer? Ca la laisserait indifférente, comme le reste, comme les autres. Taylor avait vu juste, j'étais seule, et je l'avais toujours été. Je feignais d'aller bien, comme toujours, en classe.

    L'après midi commençait à céder sa place au soir. J'étais sortie des cours plus tôt que d'habitude, oui, j'avais sécher. Je reprenais mes mauvaises habitudes, je ne faisais plus attention à rien, et encore moins à moi même. Je ne comprenais pas ce qui pouvait bien m'arriver, mais je n'y accordais pas plus d'interet que ça. A quoi bon? De toute façon, je ne savais même pas l'origine de mon mal, où plutôt, je tachais de me faire croire que c'était autre chose que "ça"..."And you're so hateful sometimes, throwing punches at lies, fall from somewhere above. Just to say you're in love..." c'était mes propres mots, dans l'une de mes chansons. Elles correspondaient parfaitement à ce qui m'arrivait en ce moment...Mais je m'entêtais à faire comme si de rien était. Amoureuse? Et puis quoi encore. Le mot était bien trop fort. Pourquoi est-ce que j'aimerai ce truc là? Cette fille qui me traitait de monstre, et s'en considerait comme un aussi lorsqu'elle était avec moi. Elle était rien plus ni moins qu'un plateau repas que je pouvais déguster quand bon me semble, et fuck. Je n'arrivais même pas à m'en convaincre moi même...

    Je voulais sortir, marcher, prendre l'air. Partir loin de cette école où l'on m'insultait de "sale gouine", "sale goudou", et j'en passais. Juste, me changer les idées, j'avais le droit, non? Bref, je m'étais donc mise en direction du lac, là où je savais que j'aurai la paix, où tout serait bien. Mais il fallait encore que le destin s'en prenne à moi. Je sentis cette odeur, que j'identifiais immédiatement. Humaine, celle de Mila, qui encore une fois, devait me suivre. Je tachais de l'ignorer, elle le faisait sans cesse ces derniers temps, sauf que là, elle se rapprochait. Je ne me posais pas de question, tentait-elle une nouvelle approche aujourd'hui? Je me retournais alors, et avant même avoir pu dit où faire quoi que ce soit, je sentis quelque chose me transpercer l'abdomen. Je me retins d'hurler, la douleur était insupportable...Je baissais mon regard et constatais que cette pétasse venait de m'enfoncer une de ses dagues dans le ventre. Je grimaçais, le souffle haletant, elle retira finalement son arme, un sourire moqueur, et me lacha d'une voix guillerette:


    "Interessante cette nouvelle arme hein? Ils ont découverts un poison qui prive les vampires de leurs capacités pour quelques heures, tu me fais office de cobaye! Je t'ai à l'oeil ma biche, et je t'ai vu hier, avec ton copain blond. Enfin, observons maintenant si cette trouvaille est efficace, je viendrais vérifier si tu es vivante ou non. A plus tard."

    Et merde...Elle m'avait vu, moi, et Alexander. Je la regardais s'éloigner, la douleur devenant de plus en plus grande. Je crois qu'elle ne m'avait pas menti, j'avais perdu mon odorat, mon ouie, et tous mes autres sens developpés. Je retrouvais à présent le point de vue humain, mais ça passerait, j'avais cru comprendre. La blessure qu'elle m'avait infligée était profonde, et je sentais le sang qui coulait abondament. Je serrai les dents, et me trainais difficilement jusqu'à un arbre, où je me laissais glisser. Ca mettrait du temps à cicatriser, si je ne mourrais pas entre temps...Si le poison bloquait mes facultés, je ne pourrais logiquement pas me regenerer immédiatement. Et merde...Mourir, une deuxième fois...? Je sentis la peur monter en moi, j'étais démunie, et encore une fois, toujours seule...Je fermais doucement les yeux, n'empechant même pas mon sang de couler, je le meritais, je suppose...


Dernière édition par Ashley Williams le Jeu 19 Aoû - 11:47, édité 1 fois
Tara Blooder
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MessageSujet: Re: Won't you leave me alone?[Tara] Won't you leave me alone?[Tara] EmptyJeu 18 Mar - 23:46

  • Jeudi, simple journée, pas très longue, la seule où je sortais tôt. Tôt, c'est à dire vers 14heures, tout dépendait de notre dernier cours, notre prof nous retenant souvent pour finir son cours. Mais aujourd'hui, il avait décidé de faire court, ayant un rendez-vous sûrement avec une femme, il avait finit pile à la sonnerie, sortant le premier de la salle. La moitié de la classe avait ricané, trouvant ce prof amusant bien qu'un peu stressant à cause de son hyperactivité incessante. Tout le monde savait déjà qu'il reviendra le lendemain avec un air dépité, comme toutes les autres fois, il sera triste mais toujours aussi sympathique et complaisant. Moi, j'avais scruté un oiseau par la fenêtre toute l'heure, depuis quelques semaines, je passais mon temps à regarder par la fenêtre, mes notes avaient chuté, j'étais passée de 17 à 11 de moyenne. Mais voilà... Depuis ce jour... Où je lui avais dis que elle me dérangeais en quelque sorte, je me sentais mal. Je me sentais blessée... Non, moi, elle ne m'avais rien fait, mais moi... Moi, je l'avais rejetée, alors que je la savais déjà assez solitaire, seule. Oui... Je l'ai rejetée parce que moi, je ne voulais plus être seule, alors qu'elle, elle l'avait toujours été. Je suis horrible... Je me haïs... Je devrais mourir, je ne devrais plus vivre, rejeter une personne que j'aime juste pour qu'on m'aime moi, alors que cette personne est seule, toujours, toujours en train d'essayer de comprendre les autres, de les aider sans rien vouloir en échange. Je devrais vouloir son bonheur, vu que je... Je l'aimais, mais je la faisais souffrir... Mon dieu que j'étais égoïste, mon dieu que je suis conne... Mon sourire ne m'accompagnais plus, j'étais dans les couloirs, le regard vide, le visage pâle, sans aucune émotion, je me moquais un peu de ce que les personnes pensaient de moi. Et puis, toute personne normale à déjà eu une déprime dans sa vie, non ? Alors, personne ne s'étonnait de me voir un peu morne, la plupart me trouvaient même plus normale à montrer que je ne pouvais pas toujours sourire. Et puis, qu'ils me trouvent normale ou non, pour le moment, ce n'était pas le plus gros de mes soucis. Pour le moment, j'essayais simplement de me rattraper à quelque chose, pour ne pas avoir à culpabiliser, j'essayais de me convaincre et de me dire que j'avais bien fais, mais ça ne semblait pas si facile que ça.

    Je sortis de mes pensées: j'avais une après-midi de libre, je n'allais donc pas rester ici tout ce temps. Je pris mes affaires avant de sortir, je posa mon sac dans mon casier, décidant de passer dans l'université plus tard pour le récupérer, puis je partis dans le petit bois proche du bâtiment pour aller prendre l'air et me changer les idées. Il faisait légèrement froid... L'air était bon, mais un vent glacial s'était installé depuis quelques jours, et m'obligeais à me couvrir avant de sortir, bien que je ne soit pas très frileuse, j'avais horreur du vent froid. La forêt empêchait celui-ci de circuler librement, il faisait donc beau, quelques rayons de soleils filtraient au travers des feuilles et je me promenais au fil de ces petits chemins de terre presque à nouveau recouvert d'herbe. Je me dirigeais vers un lac que j'avais découvert il y a peu de temps, écoutant le bruit des oiseaux et ceux de mes pas, j'essayais de faire le moins de bruit possible, pour que le silence règne à nouveau et me sentir inexistante dans ce monde à problèmes. Je me sentais plus calme, bien que quelques pensées néfastes continuaient à me trotter dans la tête, j'étais détendue... Tout en m'arrêtant de marcher, je fermais les yeux, sentant un rayon de soleil contre mon cou, sentant un léger vent me traverser le corps, sentant la bonne odeur du... Du sang..? Oui, je sentis une odeur, presque alléchante pour moi, pourtant inconnue, mais mon instinct me disais que c'était du sang, frais, coulant aux alentours, un sang à l'odeur plus qu'agréable. Étrange... On m'avais toujours dis que le sang n'avait pas d'odeur, et, le seul qui en avait eu était le mien qui puait. Enfin... A part le mien, je n'ai jamais eu à sentir du sang, il faut dire. Puis j'entendis une voix déclarer quelque chose, d'un ton presque doux mais amusé: _Intéressante cette nouvelle arme hein? Ils ont découverts un poison qui prive les vampires de leurs capacités pour quelques heures, tu me fais office de cobaye! Je t'ai à l'oeil ma biche, et je t'ai vu hier, avec ton copain blond. Enfin, observons maintenant si cette trouvaille est efficace, je viendrais vérifier si tu es vivante ou non. A plus tard.

    Hein ? Arme ? Hein ? Vampire ? Hein ..? Et... Pourquoi mon instinct me disais d'y aller ? Pourquoi il voulait absolument que j'aille aider cette personne..? Pourquoi voulait-il que j'aille voire un monstre ? Pourquoi voulait-il que j'évite cette personne ? Je ne comprends plus rien... Mais, je n'eus même pas le temps de réfléchir que je commençais déjà à partir vers le lieux où l'odeur du sang émanait, plus je me rapprochais, plus ça sentait bon, plus mes dents se resserraient entre elles, m'empêchant de les claquer les unes contre les autres par réflex. Une fois sur le lieu, je chercha la personne du regard avant de voir... Ashley !? … Ashley !? Une vampire !? Pourtant... Enfin... Pourquoi je ne suis pas plus surprise que ça ? Non... Arrête... Tara arrête de trop réfléchir, c'est mauvais, tu le sais. Il fallait que j'agisse, et vite pour pas que la rousse ne meurt avant d'une hémorragie ou d'un sale truc du genre. Je courus promptement vers elle, ne déclarant rien pour le moment, puis mis mes mains sur la blessure pour empêcher le sang de couler. Mon regard me trahissais, je ne voulais rien dire pour ne pas montrer que j'étais inquiète, que mon coeur battait à toute allure, que je me tordais d'inquiétude pour elle. Mais, mon regard montrait tellement de panique, tellement de... peur... Qu'elle avait déjà du comprendre... Je passais ma main sur la blessure, sentant celle-ci chauffer au contacte de mes mains. Heu..? C'est normal ? Enfin... Je ne sais pas moi, je suis pas médecin ! Mais... La blessure semblait s'arrêter de couler, c'est déjà ça. L'odeur de ce sang pendant ce temps me faisais bouger ma langue sur mes lèvres, sur mes dents, comme-ci celui-ci me semblais appétissant. Je devais rêver. Non parce que, le sang, c'est pas bon ! Alors, je devais sûrement rêver. J'espérais que mes gestes, mes regards se portant parfois promptement sur le sang, et ma pupille prenant une toute autre forme ainsi que mes yeux une autre couleur ne me trahissais pas. Enfin... Bien sur, je n'étais pas au courant de ce qu'il se passait au niveau de mes yeux. Je déclara, sous la panique, presque en larme tellement l'inquiétude me prenais, tellement je ne voulais pas la voire partir avant de m'être excusé. J'avais tellement de choses à lui dire avant tout ça... Non... Elle ne devait pas me laisser... « Ashley ! N-Ne pars pas... Je t'en prie... Sans toi... Ne pars pas ! » Je criais presque. « Sans toi... Je sais pas ce que je deviendrais... Alors non... Je veux pas que tu partes après tout ce que je t'ai fais comme mal... N-Ne...N-Ne me laisses pas... » Je sentais le sang sécher sur mes mains, je sentais la blessure comme bruler, je sentais le ventre d'Ashley se contracter face à une douleur... Je sentais l'odeur de son sang me déstabiliser...« A-Ash'... Je t'en prie... »
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MessageSujet: Re: Won't you leave me alone?[Tara] Won't you leave me alone?[Tara] EmptyVen 19 Mar - 1:04

  • J'aurai sans doute dû rentrer directement chez moi, où tout bêtement rester en cours, rien de tout ça ne serait arriver si je ne m'étais pas amusée à jouer les délinquantes de service, je ne serai pas là, contre le tronc de cet arbre, à me vider de son sang, à souffrir comme ce n'était pas permis. Une odeur de fer flottait autour de moi, à cause du sang. C'était loin d'être l'habituel parfum que j'aimais, et qui d'ordinaire me donnait l'envie de chasser, de boire sans fin... Rien en ce moment ne me mettait en appétit, j'avais vraiment perdu mes facultés, je ne pouvais rien faire, et je sentais lentement les forces me quitter, je ne pouvais rien faire, j'étais impuissante face à cette fatalité. J'essayai de me convaincre qu'avec de la chance, mes pouvoirs reviendraient avant que je ne me sois entièrement vidée de mon sang, mais je crois que je n'avais vraiment aucune chance de m'en tirer, c'était peine perdue, elle avait gagné, cette putain de chasseuse... Finalement, j'aurai tout raté jusqu'au bout. Judy serait heureuse sans doute, elle qui me deteste depuis que j'ai tué notre famille d'accueil, cette foutue chasseuse les avait indirectement venger. Moi qui avais toujours cru que devenir vampire, c'était l'occasion de tout reprendre depuis le début, de redémarrer une nouvelle vie, j'avais eu tort. Peu importe la race, l'existence était la même, aussi ennuyante, dangereuse, pourrie... Mais pourtant, même si je me plaignais toujours de cette putain de vie, j'avais peur de mourir. Il n'y aurait pas de lendemain cette fois, c'était la fin, et pour de bon. C'est dans ce genre de moment qu'on se met à philosopher vraiment sur la mort. Qu'est-ce qui m'attendait derriere ça? Le néant? Le paradis, l'enfer? Une réincarnation? Les possibilitées semblaient être sans fin, mais je n'aurai la réponse qu'au moment voulu, pour l'instant, je devrais attendre, je ne pouvais rien faire d'autre...

    La douleur semblait devenir un peu plus forte à chaque seconde. Bien que j'ai les yeux fermés, les larmes coulaient, dûes à ma blessure. Je sentais le sang taper à mes oreilles, mes membres s'engourdirent, je me sentais de plus à plus faible, j'aurai voulu résister un minimum héroiquement, mais non. Pathétique jusqu'au bout, je me dégoutais. Mon sang coulait sur mon jean et mon t-shirt, qui viraient au rouge. Bon, c'était long, la première fois, je me souviens que c'était plus rapide...La faucheuse est vicieuse, et sadique.Ainsi donc, tu prends plaisir à me voir souffrir de cette façon? Et bien profite, profite du spectacle, mais tu n'auras pas le droit à un autre numéro que celui ci. J'aurai voulu faire quelque chose de bien avant de partir...J'aurai voulu dire à Judy que je m'excusais, confier à Tara la vérité, apporter une touche de couleur, à ce monde gris. Juste une fois, partir avec un minimum de fierté, de, je ne sais pas du...panache? Un nouvel élan de douleur vint me sortir de mes pensées, grimaçant de plus belle, je portais instinctivement mes mains sur ma blessure, ouvrant les yeux, ce n'était vraiment pas beau à voir.

    "Sweet raptured light, it ends here tonight..."

    Je souris, moqueusement. Ma voix tremblait à cause de ma souffrance, mais conservait la beauté des paroles de cette chanson d'Evanescence, qui pouvait drôlement coller à cette situation. A l'exception faite, que personne ne viendrait me chercher, et que personne ne m'aimait. La vie est dure, la mort également.

    Je fermais à nouveau les yeux, j'aurai voulu m'évanouir, et ne pas sentir la mort m'emporter dans son doux royaume, mais cette douce torture n'en finissait pas. C'est alors que je sentis deux mains se poser en plein sur ma blessure, et la compresser. Ce coup ci, je ne pus me retenir d'hurler de douleur, persuadée que c'était l'autre trainée qui revenait me faire souffrir encore plus. Lorsque j'ouvris les yeux, je fus stupéfaite. Je n'y croyais tout simplement pas, c'était Tara. Je serrais les dents de toutes mes forces, la douleur se faisait toujours plus forte, et...hein? Pourquoi ça chauffe? Je sentis immédiatement la différence de chaleur entre elle et moi. Mon corps glacée contre ses mains qui chauffait mon ventre, c'était normal, ça? Je suppose que c'était sa température humaine, je n'y était plus habituée, depuis le temps que je n'avais pas eu de contact avec les autres... Je portais finalement mes prunelles noisettes sur elle, lui lançant un regard interrogatif. Elle qui semblait me detester, pourquoi venait-elle m'aider? Je la nuisais, c'était elle qui l'avait dit. Je fronça alors les sourcils, en l'observant. Ces yeux...? Ils n'étaient ordinairement pas de cette couleur là? Son comportement se rapprochait étrangement du mien lorsque j'avais soif. Mais elle n'était pas vampire, du moins, elle l'avait toujours senti comme une humaine, alors là...c'était vraiment bizarre. Mais la situation atteint son summum en bizarrerie lorsqu'elle se mit à me parler, me suppliant presque de ne pas me laisser mourir. Mon coeur se serra, mais agréablement, cette fois. Tout était en bazard, tenait-elle finalement à moi. Bon sang, cette fille me tuerait, si ce n'était pas ma blessure qui le faisait avant. Dents toujours serrés, un oeil entrouvert à coup de ma douleur, je tachais de lacher moqueusement, bien que j'avais du mal à parler et articuler, me redressant légèrement:

    "C-Ca changerait pas g-grand chose pour toi, t...tu devrais même..être heureuse...Je t'empèche d'être...normale. Laisse moi creuver...Seule. "

    Je n'oubliais pas ces mots, qui m'avait poignardé quelques jours auparavant. Je me relaissais tombée lourdement contre le tronc de l'arbre, c'est alors qu'un sentiment de brulure se fit sentir au niveau de ma blessure. Putain, il se passait quoi encore? Je lachais un autre hurlement, tachant de repousser la main de Tara qui semblait être la cause de ce nouvel élan de douleur. Je regardais finalement ma blessure. Quoi que la brune m'ait fait, ça avait permis à ma plaie de cicatriser. Le souffle court, je la regardais à nouveau, je ne comprenais vraiment plus rien.

    "C-Comment t'as fait ça? T'as les yeux rouges Tara..."

    Soudain, tout s'illumina. Elle avait l'odeur d'une humaine, mais agissait en vampire depuis quelques minutes. Et ce qu'elle m'avait fait, ça ne pouvait pas être une faculté humaine, ça non.

    "T'es vraiment humaine...?" demandais-je d'une voix faible.
Tara Blooder
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MessageSujet: Re: Won't you leave me alone?[Tara] Won't you leave me alone?[Tara] EmptyVen 19 Mar - 1:31

  • _C-Ca changerait pas g-grand chose pour toi, t...tu devrais même..être heureuse...Je t'empêche d'être...normale. Laisse moi crever...Seule. Je serrais les dents... Oui, elle m'empêche d'être normale, non, je ne serais pas heureuse sans elle. Je ne veux pas qu'elle soit seule... Même si moi, en échange, je dois l'être... Je risque d'être détestée par tout le monde, à ne pas être normale, je risque d'être toujours taquinée de droite à gauche, mais, si c'était le prix à payer pour rendre cette personne heureuse, alors je n'allais pas me résigner. Non. Mon regard, froid, énervé, comme-ci c'était de sa faute tout ça, comme-ci je l'accusais, bien que je pensais tout le contraire. Mais, c'est le seul vrais regard que je pouvais lui adresser, le seul qui était naturel, habituel, j'ai toujours été comme ça, froide, énervée sans aucune raison valable. Je ne l'ai jamais montré, c'est tout. « Raah mais ferme la ! Tu crois que j'ai l'air heureuse là !? Putain... » Je commençais à hoqueter, le regard de posant toujours un peu sur le sang... « Et voilà que j'ai envi de chialer... Merde... » Je passais une de mes mains sur mes yeux, amplifiant la torture de l'odeur de ce sang qui se trouvait désormais sur ma joue droite, puis je remis mes mains sur cette sale blessure. Elle ne l'avait pas ratée, ça, c'était sur, ça aurait pu même lui être fatal, mais cette chasseuse semblait bien vouloir la voir souffrir... Je sentis mes mains plus chaudes, mais ce n'est pas pour autant que j'allais les retirer ! Ashley commença à pousser un cri de douleur qui me fis sursauter, redressant la tête, je la vis essayer de retirer mes mains. Non ! Non, il ne fallait pas les retirer, sinon elle allait mourir ! Je ne la laissais pas faire, insistant, toujours, même si ses cris me rendais folle, même si je n'arrivais plus à me contenir et que les larmes venaient à nouveau. Tara, ne la laisses pas partir cette fois-ci... Car si tu la laisses, ce sera pour de bon. _C-Comment t'as fait ça? T'as les yeux rouges Tara... Hein ? Je vis alors son sang sécher sur mes mains pendant que sa blessure avait cicatrisé. Je retirais celle-ci, les regardant, essayant de respirer cette douce odeur qui me donnais envi d'y gouter, bien que je trouvais cette idée répugnante. Puis je regarda la blessure qui était brulée mais qui ne saignait plus. Tournant la tête pour essayer d'arrêter de me faire euphoriser par cette sale odeur, je lui répondis, le ton presque énervé, bien que je ne l'étais toujours pas... C'était l'inquiétude qui me donnais ce sale ton « De quoi ? J'ai rien fais... Son poison a du mal marcher, c'est tout, t'as du retrouver tes pouvoirs de vampire... Vampire... » J'eus un long moment de songe, me disant que j'avais sauvé mon pire ennemi, mais... J'avais beau haïr ces monstres, je ne pouvais pas haïr Ashley, elle allait donc être l'exception qui confirme la règle en quelque sorte. Parce que... Je ne voulais pas la perdre... A nouveau... _T'es vraiment humaine...? Bah ! Quelle question ! Pourquoi je ne le serais pas ! Bien que, moi aussi je me suis déjà posée la question, lorsque je me suis rendue compte que je courrais plus vite que les autres et que mes sens étaient plus développés, mais j'en suis venue à la conclusion simple qui était que j'avais seulement quelques atouts en plus que la norme. C'est tout ! Je pris un ton calme, doublé d'un petit rire jaune, le regard se portant à nouveau sur le sang de mon « amie »: « Bah bien sûr que je suis humaine ! C'est toi la vampire ici ! Moi je suis une simple humaine ! Fille d'une chasseuse... » Dis-je d'un ton nostalgique en regardant le sol, le regard vide. Je comprenais maintenant pourquoi Taylor me suivais tout le temps lorsque j'avais été avec elle... Parce qu'il avait peur qu'elle ne m'attaque. Me voilà de nouveau en train de me morfondre, me disant que je n'aurais pas du lui reprocher tout ça, il n'était pas jaloux, il voulait simplement me protéger... Je suis conne... Je pris une voix tremblante, le regard vide toujours posé sur le sang, mes prunelles carmin toujours intenses « N-Ne me refais plus jamais ça... Ne dis plus jamais que tu veux mourir seule... Car... Tu ne l'es plus à présent. » Je serra les dents, serrant mon poing et détournant le regard, sentant une bouffée de chaleur me traverser le corps, je crus même voir une brindille d'herbe prendre feu.
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MessageSujet: Re: Won't you leave me alone?[Tara] Won't you leave me alone?[Tara] EmptyVen 19 Mar - 18:40

  • Si je n'avais pas aussi mal, je me croirais vraiment morte. La douleur était la seule chose qui pouvait nous faire comprendre que nous étions vraiment en vie, même si dans mon cas, l'usage de ces mots restaient assez restraints. A vrai dire, je ne trouvais pas d'autres explications qui justifieraient la situation dans laquelle je me trouvais. Pourquoi un tel changement d'attitude de la part de Tara? C'était encore un jeu? Elle allait s'amuser, un peu, profiter de ce que je pouvais lui donner, puis finalement, me blesser à nouveau, me ridiculiser publiquement, et me laisser à nouveau, seule, quand je commençais à esperer que je pouvais peut être avoir un minimum d'interet pour elle? Oui, ça devait être ça. Elle me manipulait, je ne vois pas ce qu'il pouvait y avoir d'autre. Je preferais me laisser mourir, à ce compte là, et tant pis. Plus rien n'avait d'importance, de toute façon. Et surtout pas elle, elle encore moins que les autres. Je la detestais, plus que tout. Si elle avait été à ma place, je me serai contenter de la regarder, et de ne rien faire...Le pire dans tout ça, c'est que je sais que je me mens encore...Mon amertume prenait le dessus. Pourtant, j'avais beau dire tout ça, Tara était là, alors, quoi qu'il arrive maintenant, je me sentais, je sais pas...rassurée? Si je partais vraiment pour de bon, je crois que je m'en irais heureuse, emportant comme derniere vision son visage, ses traits qui semblaient inquiets...pour moi...Je ne comprenais vraiment plus rien, et je ne sais pas pourquoi, je me suis mise à sourire, bêtement, j'étais heureuse, malgré toute cette douleur, je souriais, comme un gamin qui venait d'ouvrir un cadeau...En quelque sortes, c'était elle, mon cadeau.

    Pourtant, elle, ne souriait pas. Pour une fois. Elle était finalement sincère, elle avait laissé son masque de côté, ce masque hypocrite qu'on lui connaissait tous, ce masque stupide que je détestais. Elle était enfin elle même, comme je l'aimais. Elle reprit la parole, m'engueulant presque. Si elle avait l'air heureuse? Absolument pas, d'ailleurs, elle ne tarda pas à hoqueter, et à signaler qu'elle avait envie de pleurer. Je me sentis coupable, c'était de ma faute, mais pourquoi est-ce qu'elle s'emportait autant pour moi? On ne pleure pas pour les monstres. On se moque de savoir s'ils sont en vie ou non, je restais fermer sur cette idée là. Gardant pour unique théorie que si elle semblait si triste, si inquiète, c'était juste parce qu'elle avait une mourante face à elle, et que c'était évidement bouleversant. Oh bien sûr, j'avais bien d'autres manières de l'expliquer, plus plaisantes, plus rassurances...Mais je ne préferais même pas y penser, par peur d'être encore deçue. Si elle tenait à moi, je suppose que je le sentirais, non? Or, je continuais de me sentir...vide? Finalement, elle se mit à pleurer pour de bon, je restais bête, quelques instants. Elle pleurait vraiment, pour moi, je veux dire...?

    "Pourquoi tu restes?"

    Je reportais mon regard sur mon ventre, serrant les dents, prise d'un nouvel élancement de douleur, bien que ma plaie était dorénavant totalement cicatrisé. Tara ne semblait pas se rendre compte que ce n'était pas moi qui m'étais regenéré....Hey mais! Attend! What the Fuck?! Comment elle savait ça? Depuis quand est-ce qu'elle connaissait ma véritable nature? Je fis rapidement les connexions. Si elle était auprès de moi maintenant, elle avait dû entendre Mila, et l'apprendre donc. Je fixais le sol. Elle était là. Elle savait ce que j'étais, mais elle était là. Pourquoi, merde pourquoi? Pourquoi elle m'avait pas laissé? Elle était maintenant consciente qu'elle venait de sauver une machine à tuer, un monstre qui pouvait s'en prendre à elle à n'importe quel instant. Pourquoi est-ce qu'elle restait? N'importe qui serait partie en courant à vive jambe, sans même se soucier de mon état, mais elle...Je replongeais mes prunelles dans les siennes, cherchant peut être une réponse dans son magnifique regard...mais rien. Les mots "vampire", "humaine" et "chasseuse" me décrochèrent un rictus. Trois combinaisons qui n'allaient pas ensemble pour moi, et pourtant...Elle m'obnibulait, me fascinait, pire que ça, mais je refusais toujours de me l'avouer... Une nouvelle information venait d'être prise en compte, j'ignorais jusqu'à présent que sa mère était en quelque sorte une des collègues à cette chère et tendre Mila. Une raison de plus, elle aurait vraiment dû me laisser mourir, logiquement, l'éducation qu'elle avait dû recevoir aurait dû la pousser à le faire, ou même à m'achever. Mais elle m'avait sauvée. Quoi qu'il en soit, elle avait beau me confirmer qu'elle n'était qu'humaine, mon instinct et son attitude me poussaient toujours à croire le contraire.

    « N-Ne me refais plus jamais ça... Ne dis plus jamais que tu veux mourir seule... Car... Tu ne l'es plus à présent. »

    Sa voix semblait venir tout droit du paradis. J'avais beau me tordre de douleur, pour la première fois depuis des lustres, je me sentis aussitôt bien. Même dans mes rêves les plus fous, je n'aurais pas pu esperer ça de sa part. Je sentis une vague de bonheur me traverser, et je me mis à sourire, sans pouvoir le contrôler. C'est vrai, maintenant, j'arrivais à y croire, que je n'étais plus seule. Elle ne partirait pas, du moins, je l'esperais. Je fus prise d'une envie de la serrer contre moi, et de laisser mon coeur parler, mais je me retins, détournant le regard à mon tour, laissant mon sourire disparaitre lentement, en oubliant doucement ma douleur. Puis merde, pourquoi me retenir, si Mila revenait, je ne serais pas en état de me battre face à elle, autant cracher le morceau, non? Mon rythme cardiaque s'emballa, je sentis mon visage chauffer anormalement, ma paleur habituelle avait dû ceder sa place à quelques rougeurs qui me trahissaient...

    "Tu sais...Euh...Je..."

    Bordel. Je crains franchement.

    "Je crois que tu n'es pas plus humaine que moi..."

    C'est officiel, je me hais. Mais je crois que ce n'était pas le moment, peut être parce que déjà, je refusais de m'avouer que je la considérais comme beaucoup plus qu'une amie, qu'elle n'était pas qu'un simple coup d'un soir, qu'à mes yeux, elle était ce qu'il y avait de plus précieux, et qu'il avait fallu qu'elle me blesse, pour que je le comprenne réellement...Bordel...Bon, ben maintenant que je m'étais lancé dans un autre sujet, autant continuer dessus, et lui prouver que j'étais quasi certaine d'avoir raison. Une chose à la fois, je suppose...Oui, je sais, je ne suis qu'une pitoyable lache, une peureuse de première catégorie, c'est juste que...je n'avais pas envie d'encore la perdre...Je portais mon pouce à ma bouche, et le mordait brutalement, avant de le tendre juste en dessous de son nez.

    "Ca ne te donne pas envie?" lançais toujours de ma voix faible, l'air amusé.
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MessageSujet: Re: Won't you leave me alone?[Tara] Won't you leave me alone?[Tara] EmptyDim 21 Mar - 2:44

  • _Pourquoi tu restes? Je tournais la tête... Ouais... C'est vrais... Pourquoi je reste ? Je l'aide alors qu'elle m'en veux, qu'elle est blessée par ma faute et qu'elle ne voudra sûrement plus de moi. Alors oui, bonne question. Pourquoi m'obstiner à rester, à l'aider alors qu'elle-même sait parfaitement qu'a sa place elle serait déjà partie. Alors pourquoi ? Hein ? Pourquoi je ne partais pas, pourquoi je ne la laissais pas seule, comme toujours, comme elle a l'habitude de l'être, comme elle s'était faite à l'idée de l'être après ce que je lui avais dis. Oui, alors pourquoi ? Pourtant... La réponse sautais aux yeux, elle était tellement flagrante... Mais pas pour elle apparemment. « Je ne veux pas que tu meures ! » Dis-je, le ton assez irrité pour lui reprocher à elle-même de se poser ce genre de questions. Je n'osais tout de même pas lui dire que je ne pensais pas ce que j'avais dis l'autre fois, car si, je l'avais pensé, un moment... Mais plus maintenant. Elle pouvait être une vampire, un dragon ou ce qu'elle voulait, je n'allais pas la laisser. Non, elle n'allait plus jamais avoir affaire à la solitude, quitte à moi aussi être désormais insultée pour un rien, quitte à arrêter d'être aussi hypocrite avec les autres. Rien que pour elle, je pouvais tout abandonner... Mon regard reprenait presque des couleurs normales bien que cette lueur rouge était toujours présente, autant que ma pupille se contractait et que mes dents se serraient entre elles. Je me battais mentalement entre mes pensées sur cette solitude que je lui avais faite endurer et entre ce sang qui reste sur mes mains, cette couleur carmin mêlée à cette odeur enivrante. Fermant les yeux, me concentrant pour arrêter de bouger mes dents, ce qui provoqua en échange, une contraction de tous mes muscles et une sensation de tension permanente.

    _Tu sais...Euh...Je... Hein..? Je ouvrais mes yeux, plantant mon regard dans ses yeux caramels, puis ne la lacha plus du regard. Son teint avait rosit, je sentais mon coeur s'affoler sans aucune raison, et mon regard devait trahir comme une petite lueur d'espoir, mon esprit bouillant d'idées de fin de phrases pouvant aller avec l'air que Ashley venait de prendre. J'avais du mal à avaler ma salive, mon estomac se nouait et je me sentais tendue. Le sang n'était plus le centre de mon attention bien que mes muscles étaient toujours aussi contractés. _Je crois que tu n'es pas plus humaine que moi... Et puis un grand soulagement, aussi grand que mon désespoir à ce moment-ci me traversa. J'eus un long soupir, mon regard se portait à nouveau sur mes mains pendant que j'analysais la remarque d'Ashley. Je fermais les poings, essayant d'arrêter de me tourmenter pour une telle odeur, puis je posais mes mains au sol, celles-ci tremblantes me rendais folle. Pour ne rien arranger, Ash' se mordit le pouce avant de porter ce liquide carmin qui lui traversait le pouce devant mon nez. Mes dents s'agitaient, cette folle odeur me rendais folle, mon regard était aussi rouge que le sang qui se trouvait face à moi. Je serrais les poings, prise d'une folle envie d'y mordre, d'un goûter à ce sang. Mais je savais que je ne devais pas, mon instinct me disais d'y mordre jusqu'à ce qu'elle en perde la vie, mais moi, je ne voulais pas. Je lui pris cette main avec l'une des miennes pour la baissez, avant de dire, la voix faiblarde « A-Arrête... S-Stop... C'est... Une torture... Abominable... Arrête... » Je tournais la tête, l'air complètement perdue, pendant que j'essayais de me contrôler. Je me levais promptement, décidant de me changer les idées, je pris une voix presque joyeuse bien que mon regard était toujours emprise par cette panique qui me hantais. « B-Bon ! Tu peux marcher ? Parce qu'on doit bouger, on ne va pas rester là, cette chasseuse a dit qu'elle allait revenir ! Alors il ne faut pas tarder ! » Je lui lâchais sa main, m'empêchant à porter mes mains à ma bouche, je mis celles-ci dans mes poches pour essayer d'estomper cette odeur. « Ha et... Au faite... » Je pris une grande inspiration, me disant que cette fois-ci était la bonne.. .Me disant que j'allais lui dire ce que je voulais qu'elle me dise. Mais, voilà, ma gorge nouée, mon cœur battant... Non. « On est amie, alors ..? »
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MessageSujet: Re: Won't you leave me alone?[Tara] Won't you leave me alone?[Tara] EmptyLun 22 Mar - 9:40

  • Elle me torturait. Je ne trouvais pas d’autre mot pour définir ce qu’elle me faisait subir. Ca dépassait l’entendement, ça en devenait agaçant presque. Elle soufflait le chaud et le froid, je ne savais plus où me mettre. Il y avait moins d’une semaine, elle m’envoyait balader, m’accusant de la changer en monstre, et aujourd’hui, elle était là, à me dire des mots presque doux, et elle était même allée jusqu’à verser des larmes. Je n’y comprenais plus rien. Elle ne voulait pas que je meurs ? La belle affaire. Ca n’aurait rien changé à sa vie, absolument rien. Elle se serait juste débarrassée de ce parasite que j’étais pour elle. « La gouine » qui lui avait brisé sa réputation, sa « normalité », mais, qui était la plus coupable de nous deux ? Elle, ou moi ? Je n’étais pas responsable de mes actes ce soir là, mais tout ce qui s’est développé par la suite, tous les sentiments qui sont nés après ça…C’est de sa faute. Elle était la seule répréhensible dans cette histoire. Si elle n’était pas si, si… Merde… Si... Elle… Pourquoi a-t-il fallu que l’amour vienne mettre son grain de sel là dedans ? Ca aurait été tellement plus simple si j’avais pu l’oublier, qu’il n’y ait qu’une histoire sans lendemain…Alors pourquoi elle s’entêtait à ne pas m’abandonner ? Elle pourrait me dire ce qu’elle voulait, pour moi, elle avait juste pitié. J’ai toujours pensé qu’on ne pouvait pas s’attacher réellement à moi, si elle était là, c’était juste parce qu’elle avait peur de regretter plus tard, sa conscience l’aurait blâmée d’avoir laissée une mourante, de ne pas lui donner une chance de survivre, alors elle était venue. C’était simple finalement ? Pourtant, d’une manière stupide, mon cœur m’indiquait que ma raison avait tort, que elle restait parce qu’elle le voulait réellement, parce que je représentais quelque chose pour elle. Cœur, ou raison ? Lequel suivre ? Les deux me blesseraient, dans tous les cas. Je sais, je suis pessimiste, mais je ne voulais pas être encore déçue, et encore moins abandonnée, rejetée, à nouveau… Je n’avais aucun moyen de vérifier qu’elle était sincère, après tout.

    J’aurai aimé lui dire tout ça, lui avouer la vérité. Peut être aurait-elle comprit pourquoi j’avais toujours voulu rester proche d’elle depuis ce soir là. Peut être que ça lui aurait ouvert les yeux. Une phrase, trois mots, sept lettres. C’était simple, non ? Il fallait croire que non, puisque je n’avais pas réussi à les lui dire. Pourquoi fallait-il que je retrouve mon semblant d’humanité dès qu’elle était là ? Pourquoi je ne pouvais pas me contenter de la manipuler, comme les autres avant elle ? OH, STOP ! Arrête de réfléchir Ash’, tu te prends la tête pour rien. Ca ne mènera nulle part, de toute façon…

    Je reportais doucement mon attention sur Tara, espérant qu’elle n’avait rien remarqué de mon petit moment de réflexion. J’avais failli cracher le morceau, puis je m’étais adroitement ravisée. Pourquoi lui dire ? Ca ne serait pas réciproque. Je me sentais soudainement horriblement seule, à nouveau. La brutalité de cette réalité était douloureuse, bien plus que cette stupide blessure à mon abdomen. L’atmosphère s’était tendue quelques secondes, elle ne m’avait pas interrompu, comme si elle avait deviné que je voulais dire quelque chose d’important, avant que je ne change d’avis, l’ambiance était retombée immédiatement. Je soupirai d’une manière assez peu discrète, me maudissant de toute mon âme. Il vaut mieux penser à autre chose, c’était pour ça que je me concentrais sur le sang, et la réaction de la brune à ce propos. Un immense sourire moqueur se dessina sur mes lèvres. Les mains de Tara tremblaient, ses dents claquaient, ses prunelles arboraient ce rouge bordeaux qui l’auraient trahis devant n’importe quel chasseur. Je sentais sa frustration, son envie de boire mon sang, pour l’avoir vécu un nombre incalculable de fois, surtout avec le sien. Je n’avais sû me retenir qu’avec elle, et visiblement, aujourd’hui, elle fournissait le même effort que moi, toutes les fois où elle saignait en face de ma personne. Une torture ? Plus de doute permis cette fois. La conclusion était évidente. Elle avait l’odeur d’une humaine, mais des réactions de vampire. Elle était hybride. Une part de moi en fut ravie, l’autre resta méfiante. Sa moitié humaine l’a mettait toujours en danger face au prédateur que j’étais. Si pour l’instant j’avais perdu mon odorat à cause du poison, dès que je l’aurai retrouvé, son odeur provoquerait en moi le même supplice qu’à chaque fois. Celui qu’elle subissait à ce même moment, comme si nos rôles avaient été inversés.

    Elle abaissa ma main, sentant un frisson me traverser. Je serrai les dents. Ce n’était rien, un acte sans sous entendu, elle repoussait juste l’odeur du sang, alors pourquoi je réagissais comme ça ? Je restais silencieuse, profitant peut être secretement de ce contact avec elle, aussi court sera-t-il. Puis se leva d’un bond. Elle essayait de se changer les idées, c’était clair. Je ne l’en empêcherai pas, mais son odorat la rattraperai. J’hochais la tête à sa question. Mila m’était presque sortie de la tête avec tout ça. Impossible de me concentrer sur autre chose que Tara, en même temps… Le fait qu’elle soit là relevait du miracle, du rêve.


    « Oui, ça devrait aller, je crois… »

    Je me relevais avec précaution, m’aidant de l’arbre, grimaçant lorsque ma blessure me faisait mal, finalement, je m’en sortais plutôt bien, en espérant que le poison ne ferait pas effet trop longtemps. Je fis quelques pas, avant d’être prise de vertige, sans doute lié au fait que j’avais perdu pas mal de sang, d’ailleurs, mes vêtements en étaient recouverts. On ne passerait pas inaperçues si on ainsi dans la rue. Quoi qu’à cette heure là, les gens étaient en cours, ou travaillaient, non ? Je m’arrêtais quelques secondes, posant ma main droite sur une des épaules de ma sauveuse, attendant que mon malaise passe. Espérons que ça ne reprenne pas. Je respirai un grand coup, la regardais un instant, puis là, elle eut l’air de vouloir me dire quelque chose, de je ne sais pas, important ? Enfin, c’est l’impression que le ton de sa voix m’avait donné. Je cessais de respirer, restait bloquée, attendant qu’elle finisse sa phrase. La Terre semblait s’être arrêté de tourner, le temps cessait de s’écouler, puis tout reprit, lentement, durement. Je baissais mon regard au sol, j’avais mal. Comme un nouveau coup de poignard, mais cette fois ci, droit au cœur. Je ne sais même pas pourquoi j’aurai pu espérer plus. Je ne réussis même pas à empêcher les larmes de me monter aux yeux, espérant qu’elle n’aurait rien remarqué, je continuais de fixer le sol, impuissante.

    Amies.

    Pourquoi tout se mélangeait, devenait si…compliqués ? Une amie ? Je suppose que c’était mieux que rien, non ? Non, je crois que rien, c’était mieux. Je ne voulais pas de son amitié. Visiblement, ce que je voulais d’elle, je n’étais pas autorisée à l’avoir. Elle me l’avait offert le temps d’une soirée, sous le feu de l’action, après avoir trop bu, elle ne pouvait pas m’en donner plus. J’avais envie de vomir. Finalement, sa proposition m’avait fait l’effet d’une douche froide, mon malaise s’était envolé pour laisser place à un autre. Bravo Ashley, t’es de plus en plus pitoyable. Je respirais un grand coup, ravalait mes larmes, et me mit à marcher, droit devant, ne lui adressant pas même un regard, ne répondant pas à sa question. J’aurai été hypocrite de lui répondre oui, et lui dire non…il aurait fallu que je me justifie, et je n’en avais pas le courage. Après quelques mètres, je me retournais vers elle, arborant un faux sourire, comme ceux que elle, d’habitude, employait. Pourquoi a-t-il fallu que je tombe amoureuse d’elle ?

    « Tu viens ? D’ailleurs, où est-ce qu’on va ? »
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MessageSujet: Re: Won't you leave me alone?[Tara] Won't you leave me alone?[Tara] EmptyJeu 25 Mar - 0:04

  • _Oui, ça devrait aller, je crois… Je la vis se lever, elle eût vraiment de mal, j'écartais mes bras au cas ou elle tombait, puis je la regardais faire, impuissante. Je voulais l'aider, mais je savais qu'elle allait mal le prendre, j'attendais plutôt le bon moment pour lui monter qu'elle n'allait pas y arriver seule. C'est drôle... Mais cette situation ressemblait étrangement à tout ce qu'on avais vécu... Elle était seule, elle comptait sur moi, mais moi, je ne faisais rien pour lui prouver que j'étais là pour elle, au contraire, je faisais l'inverse. Et puis je suis revenue, lorsqu'elle allait « tomber », lorsque tout allait finir. Parce que je ne pouvais pas m'imaginer un monde sans elle... Elle s'appuyait sur mon épaule et reprenait son souffle. Non... Elle n'allait pas réussir à marcher. Je voulais simplement l'éloigner de cet endroit, s'enfoncer encore un peu dans la forêt pour se cacher. Mais elle était fatiguée... Rien qu'un pas lui semblait laborieux. Surtout que le changement de vampire à humain n'avait pas du bien la réussir, elle devait essayer de s'habituer à ces pouvoirs inexistants. Ce devait être dure pour elle, je devais l'aider, je ne pouvais faire que ça, je n'avais pas vraiment le choix. Enfin si, je l'avais, mais je ne me l'imposais pas, car pour moi, je devais l'aider, je le voulais. Je pris une voix un peu douce, pas trop forcée, légèrement naturelle bien que je n'étais pas du genre à avoir ce genre d'intonations... « Heu... Attends... Je vais t'aider... » Je pris une grande inspiration, pour ne pas rougir, pour ne pas être aussi embêtée, tendue que je ne l'étais dès le moindre contact physique avec la jeune fille... Puis je me baissais, passant son bras autour de mon cou, sentant le doux contact de sa peau contre ma nuque me faire frémir pendant que je sentais son souffle me parcourir le dos. Je relevais la tête, celle-ci proche de la sienne, je tournais promptement mon visage vers la droite pour ne plus avoir son regard planté dans le mien, pour ne plus voir ses fines lèvres proches des miennes... Je me redressais, sentant un long soulagement me traverser, poussant un petit soupir, puis je commençais à marcher avec elle qui ne répondit pas à ma phrase sur notre « amitié ». Tant mieux... Elle avait raison... elle devait me haïr pour tout ce que j'avais dis, et je la comprenais parfaitement...

    Puis elle partit, marchant elle-même, sans me regarder, droit devant, je la regardais faire, voyant ce sale sourire sur son visage. J'avais presque envie de la baffer, oser me faire ce sourire alors que j'arrêtais de jouer cette fausse Tara... J'avais envi de lui montrer que je ne voulais plus jamais voir un faux sourire sur ses lèvres, j'avais envie de lui dire tout ce que j'avais sur le coeur. Merde... Je voulais lui dire que je l'aimais... Mais c'était si dur... _Tu viens ? D’ailleurs, où est-ce qu’on va ? Je relevais la tête puis la vis tournée vers moi. Je pris le même sourire que celui qu'elle abordait, lui montrant un regard fulminant, lui montrant que je n'appréciais pas ce sale sourire. Puis je répondis calmement à cette question, le ton insensible, disant. « On va plus loin dans la forêt, faut pas qu'on sorte, si jamais on te vois dans cet état, ça fera du bruit et donc elle nous retrouvera facilement. Il faut simplement aller plus loin vers le lac, je te mettrais un peu d'eau pour calmer ta blessure... » Je me sentais presque intelligente sur ce coup-ci, puis je continuais de marcher, lentement mais sûrement. J'essayais de trouver un autre sujet de conversation, mais je n'en trouvais que très peu à cause de cette drôle envie de tout lui avouer. Je pris une grande inspiration avant de déclarer « Heu... Alors... Heu... Si Taylor te détestes c'est parce que... Tu es une vampire...? Et toi tu les déteste parce qu'il est à moitié Lycan..? C'est ça ? »

    Je ne savais pas où me mettre, je regardais le sol puis devant moi et enfin je la regardais elle. J'agitais mes mains, mes doigts, je respirais mal, je me sentais mal et j'avais chaud. Le vent frais me faisais du bien mais ne me calmais pas vraiment, je cherchais toujours un sujet à aborder, un nouveau sujet, autre que celui-ci qui risquait de me rendre énervée... Je cherchais dans ma petite tête quelque chose à dire, puis, promptement, je pris mon courage à deux mains, un ton toujours indifférent bien que j'étais plus qu'intéressée par ce que j'allais dire, le coeur battant « Au faite ! J'ai vu ton blog …! Et... tu aimes quelqu'un ? Alors ! Comment elle s'appelle ? Elle le sait ? » Je pris un petit sourire, loin d'être faux, il était plus gêner, j'étais tendue, j'essayais de jouer la bonne copine, bien que j'étais loin de ressentir ce genre de sentiments envers elle...
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MessageSujet: Re: Won't you leave me alone?[Tara] Won't you leave me alone?[Tara] EmptyJeu 25 Mar - 21:56

  • J'étais épuisée. Morte de fatigue, même si littéralement parlant, j'étais déjà morte. Ca me faisait vraiment bizarre, de retrouver cette sensation, depuis le temps, j'avais oublié ce que c'était réellement, la souffrance physique, l'épuisement...Ma nature me l'épargnait, du moins, jusqu'à aujourd'hui, et je maudissais de toute mon âme cette foutue chasseuse, et sa foutue arme empoisonnée. Si je m'en étais sortie aujourd'hui, c'était grâce à Tara. Mais elle ne serait pas toujours là...-D'ailleurs je me demandais toujours ce qu'elle faisait là- J'avais juste eu un coup de chance. Qu'adviendra t-il la prochaine fois que je croiserai Mila? Je la surpassais en force et en vitesse, c'est vrai. Mais elle avait assez d'intelligence pour trouver un piège pour m'avoir. La liste des "monstres" qu'elle avait tué était affolement longue... Assez pour que même moi, j'en ai peur. Enfin, je me sortais Mila de la tête, pour l'instant du moins, et reportait mes pensées sur mon nouvel ange gardien. Je ne suis pas convaincue que ce soit la meilleure idée que j'ai eu, mais au moins, elle, ne voulait pas ma mort. Même si j'avais du mal à me l'enfoncer dans le crâne, si elle m'avait sauvée, c'est qu'elle devait tenir un minimum à moi, non? Je n'oubliais pas non plus les mots qu'elle m'avait dit en arrivant...Mais je n'arrivais pas à les croire. Je mettais tout simplement ça sur le compte de la panique, elle ne les pensait pas, ça, j'en étais persuadée. C'est un peu comme quelqu'un qui a trop bu, qui ne contrôle pas ce qu'il dit. Merde, pourquoi je repensais toujours à quelque chose qui revient à me rapeller notre soirée...? Je songeais sérieusement à rayer de mon vocabulaire tout ce qui se rapportait à l'alcool, ça ferait ça en moins, ça m'éviterait de trop penser à elle, et avec de la chance, de l'oublier. Même si j'en étais absolument incapable, puisqu'elle me hantait sans cesse, et ne m'accordait même pas une seconde de répis...Damnation, comme je peux hair l'amour. Comme je pouvais la hair elle. Et comme je pouvais hair ne pas penser une seule seconde ma phrase précédente...

    Elle avait gentiment voulu m'aider à marcher. Et puis quoi encore? Je m'étais déjà bien assez ridiculisé devant elle. Elle m'avait vu dans ma pire position de faiblesse, et je voulais rattraper ça, récupérer ma fierté, l'impressioner, peut être aussi. Ca partait d'une bonne intention, je le savais. Mais dès que j'avais senti sa main saisir mon bras pour me le passer autour de son cou, je m'étais crispée entièrement, relançant un nouvel élan de douleur à ma pauvre blessure. Ce geste n'avait rien d'ambigue, elle cherchait juste à me faciliter la tâche, et pourtant, mon coeur s'emballait, penser de manière cohérente devenait impossible. Une solution s'imposait. Agir. Ou Fuir. J'optais pour la seconde, encore une fois, et prenais mes jambes à mon cou. Enfin, façon de parler, puisque j'étais pas mal handicapée par ma plaie, je ne pouvais pas vraiment marcher très vite, mais au moins, elle ne me touchait plus. Bordel, j'aurai voulu cesser de réagir comme ça...Elle ne voulait que de l'amitié, QUE ça. Elle me l'avait clairement fait comprendre, non...? Je marchais face à moi, m'arrêtant finalement pour lui demander où est-ce qu'on allait, lui souriant de manière hypocrite. Elle réagit en conséquence, m'offrant le même sourire et un regard peu amical. Mon sourire s'effaça immédiatement, comprenant parfaitement le message. Je détournais mon regard, la mine boudeuse, et finit par hocher la tête à ce qu'elle venait de me dire. L'idée qu'elle veuille prendre soin de moi me plu assez, je n'allais pas m'y opposer après tout. Je la suivis donc, calmement, sans dire unn mot. De toute façon, qu'est-ce que j'aurai bien pu dire? Oui, des tas de trucs, c'est vrai.

    Je marchais lentement, une main sur ma blessure, grimaçant à quelques reprises, quand elle se mit à me poser une question à propos de Taylor. Oh, celle là, je l'avais pas vu venir. Je resongeais à la raison, ou plutôt aux raisons qui faisaient que je détestais ce chien miteux qui lui servait de meilleur ami. Sa nature, c'est vrai. Je ne pouvais pas encadrer les loups garou, comme tout vampire normalement constituée. Mais ce n'était pas tout, ce détail là semblait même insignifiant, j'aurai pu passer au dessus si je l'avais voulu. Non, la vrai raison, c'était la jalousie. Il était trop proche de Tara à mon goût, il était sorti avec elle, il l'avait aimé, et j'étais convaincue qu'il l'aimait encore. C'était ça, qui faisait que je le haissais de tout mon être, qui me donnait envie de le tuer. Je serrais les dents, je ne pouvais pas répondre ça à la brune. Même si j'en mourais d'envie... Je me résolue donc à mentir, bien que ce n'était qu'un demi mensonge, je répondis, l'air indifférente, bien que mes traits trahissaient clairement que je ne voulais pas m'étendre sur ce sujet.

    "Euh ouais, en partie, on peut dire, oui..."

    Un nouveau silence s'imposa. L'atmosphère était tendue, je l'étais plus que tout. J'avais toujours rêvé de me retrouver à nouveau seule avec elle, pour pouvoir lui dire tout ce qui me tenait à coeur depuis le temps, et aujourd'hui, maintenant que je pouvais, c'était juste...je sais pas...insongeable...J'avais peur, tellement peur, si ça fait pas pitié ça...Et là, tomba une autre question, et même tout un interrogatoire. Je m'arrêtais dans ma marche, comme si je venais de recevoir une claque magistrale. Blog. Aimer. Son nom. Savoir. Mon coeur s'arrêta de battre à nouveau.

    "...Euh..."

    Et mince, ça recommençait. Je me sentis rougir, mon rythme cardiaque reprit de plus belle, je fixais le sol, comme une imbécile, absolument incapable de la regarder. Aborder ce sujet avec elle...Que se soit elle, qui me pose cette question, ça relevait de la fiction. J'étais vraiment idiote, pourquoi j'avais fait ce putain d'article aussi... Mais pourquoi avait-il fallu qu'elle le lise...bon sang...Je n'arrivais plus à respirer, je voulais parler, mais je n'arrivais pas à vraiment articuler quoi que se soit. La gêne avait prit le dessus. J'étais pourtant loin d'être timide, d'ordinaire. Je voulais lui dire. Lui répondre, que oui, j'aimais, à en devenir folle, et que c'était elle, Tara Blooder, qui faisait battre de cette manière mon coeur...Ca ne pouvait pas être si dur, après tout. Je me moquais presque de savoir si c'était réciproque ou non, je connaissais déjà la réponse, elle me voulait en amie et rien de plus, mais au moins, je serai débarassée de ce fardeau, et elle saurait...Je me lançais donc:

    "B-bah, on s'en fou de son nom! Elle devrait le savoir, ou le voir, plutôt...Je ne compte pas à ses yeux, je suppose..."

    Définitivement, je suis nulle. Je donnerai chere pour que Mila revienne m'achever pour de bon maintenant. Je relevais mes prunelles vers elle, la regardant presque avec tristesse, avant de me forcer à sourire, et de reprendre ma marche. Ca pouvait passer pour une conversation d'amis, non? Elle me demandait ça par simple curiosité, de toute façon.

    "Et... et toi, alors? "

    Je savais que la réponse, qu'elle soit positive ou négative, ne me plairait pas. J'étais masochiste d'ailleurs, de la lui poser. J'aurai tellement aimer l'entendre dire que oui, elle l'était, et de moi. Hélas, il ne fallait pas confondre rêves et réalité...


Dernière édition par Ashley Williams le Sam 27 Mar - 16:44, édité 1 fois
Tara Blooder
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MessageSujet: Re: Won't you leave me alone?[Tara] Won't you leave me alone?[Tara] EmptySam 27 Mar - 0:32

  • _Euh ouais, en partie, on peut dire, oui... En partie..? J'en concluais qu'elle ne voulait pas m'en dire plus. De toute façon, j'avais toujours vécu cette haine entre mes deux amis sans ne rien savoir sur le fait de leurs disputes, alors connaitre la raison maintenant m'importait plus vraiment... Je savais que c'était désagréable, que je les détestaient quand ils parlaient de moi comme un objets, ou quand ils passaient leur temps à s'engueuler pour des choses futiles. Mais, voilà, en savoir plus à ce sujet n'était pas ma préoccupation principale du moment, de toute façon, ils allaient bien devoir s'entendre un jour ou l'autre car je ne risque pas d'en quitter un pour l'autre ! Je les aimaient bien trop pour cela... Je ne répondais pas, continuant de marcher, bien que dès le moindre bruit suspect, je tournais le regard, à peine un bruit, un souffle de vent ou même un son, et je tournais mon regard en direction. L'odeur du sang était toujours là, il avait sécher, ce qui me rendais moins mal à l'aise, mais je sentais toujours ce parfum enivrant qui me montais à la tête. Je cherchais des sujets de conversation pour l'oublier, pour oublier mon obsession à regarder autour de moi, pour oublier toutes ces questions que je me pose, et pour oublier tous ces sentiments que j'ai éprouvé depuis tout à l'heure... Mais, Ashley ne semblait pas vraiment m'aider, elle ne me répondais pas beaucoup, ou alors c'était de manière évasive, je me sentais presque en trop. J'avais envi de m'effacer, et de laisser place au silence, de la laisser tranquille, car je semblais la gêner, j'avais bien envie de partir... Mais... Je savais que ça n'allait pas être une bonne chose pour elle, ni pour moi d'ailleurs. Alors je m'obstinais à marcher, regardant droit devant moi, essayant de ne plus penser à toutes ces questions, devenant encore plus parano à cause de tout cela. Je devenais, stressée ?


    _...Euh... De nouveau, rien. Elle ne voulait pas me parler décidément... Elle ne comprenait pas que je disais tout cela pour me sentir plus à l'aise, pour m'occuper d'autre chose que de son état et de cette sale odeur. Non, elle semblait réfléchir à d'autres choses qui me préoccupais peut-être moins en ce moment. Ou... Alors, elle se demandait quand es-ce que j'allais partir ? Ou, qui était donc ma mère ? Ou encore, si je ne l'aidais pas seulement par pitié... Et voilà que je recommençais avec ces sales questions qui me trottaient dans la tête, toutes plus ridicules les unes que les autres. _B-bah, on s'en fou de son nom! Elle devrait le savoir, ou le voir, plutôt...Je ne compte pas à ses yeux, je suppose... Non, on s'en fou pas. Enfin... Non, je ne m'en fou pas. J'aimerais savoir qui à l'honneur d'avoir été choisit par la personne que moi, j'aime. J'aimerais savoir son nom, son adresse, ou même une photo... Je voudrais tout savoir sur elle, imprimer son être dans mon esprit et essayer d'être comme on me la décris, pour prendre sa place dans le coeur de ma belle et enfin pouvoir tout lui avouer... J'aimerais changer, être parfaite, ne plus avoir autant de questions, autant de sentiments. Ce serait si simple... Mais pourtant, c'est si compliqué. Je pris un regard grave, légèrement irritée sur le fait qu'elle ne voulait pas me dire son nom, puis déclara, le ton enjoué bien que je ne l'étais point « Alors elle devrait-être aveugle pour ne pas remarquer à quel point tu es ma... Géniale... » Et voilà que je n'arrivais même plus à dire les phrases que je pensais complètement, je voulais lui dire qu'elle était magnifique et je lui disais qu'elle était géniale... Je suis vraiment pathétique... Et voilà que, même avec cette sale phrase, je me sentais rouge, je sentais mon coeur battre et j'étais obligée de ne pas la regarder pour rester placide.

    _Et... et toi, alors? Et voilà qu'elle me renvoyais ma sale question en pleine gueule. Je me sentais alors crétine de lui avoir demandé tout cela... Bah oui, j'aurais du deviner qu'elle allait me dire ce « Et toi », tellement simple à prononcer... J'eus un long moment d'hésitation, mais je me disais que, elle en aimait déjà une, je ne devais pas intervenir dans tout cela. Je pris alors un ton tremblant, bien qu'a la base je le voulais amusé, il était tremblant et presque déçus, car je n'arrivais plus à « maquiller mes sentiments »... « Eh bien... Heu... Bah moi... Disons que je devrais arrêter de donner trop d'importance à des moments passés futiles pour les autres... » Et me voilà bien évasive, mon regard morose, nostalgique, me souvenant de ce soir là, me disant que j'aurais aimé ne jamais avoir à sortir de cet état second que l'alcool m'avais offert... Me disant que je n'aurais jamais du sortir de ce lit, me disant que j'aurais du l'embrasser pour toujours... Je vis alors un bac, pas loin, et je pus saisir l'opportunité pour changer de sujet: « Ha ! Enfin ! Un banc ! Viens... Tu vas t'allonger ! »
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MessageSujet: Re: Won't you leave me alone?[Tara] Won't you leave me alone?[Tara] EmptySam 27 Mar - 3:34

  • Je fus heureuse de constater que Tara n'insista pas à propos de mon conflit avec Taylor, tant mieux, je me voyais mal rajouter quoi que ce soit d'autre sur ce sujet sans me trahir, de toute façon. Et elle n'était pas dupe, elle savait très bien que ça m'enervait, elle avait donc finit par changer de sujet. Mais, ô, grand drame, il avait fallu qu'elle aborde le domaine amoureux. Tout compte fait, je préferais la précédente conversation, mais ce coup ci, je ne pouvais décidement pas l'esquiver comme je l'aurai souhaité. Tout mon être me réclamait de lui dire la vérité, ces trois mots qui auraient tout changer entre nous. Peut être pour le meilleur, mais, plutôt, pour le pire. J'avais peu d'espoirs quand à un avenir amoureux entre elle et moi, non, à vrai dire, il n'y en avait même aucun, et c'était stupide d'y repenser encore...Mais je n'arrivais pas à m'en empecher, ça revenait toujours. De toute façon, je restais bien trop troublée par sa présence à mes côtés pour me concentrer réellement sur autre chose qu'elle. Une vraie malediction, j'aurai voulu qu'elle parte, que je puisse me reprendre, me calmer, respirer un grand coup, et pleurer, peut être aussi. Ben oui, même les vampires pleurent. Je ressentais les émotions, peut être même de manière plus fortes que les humains. C'était sans doute pour ça que les sentiments que j'éprouvais pour elle me plongeais le plus souvent dans des gouffres plus profonds à chaque fois qu'elle me blessait, inconsciement ou non. Je ne la blamais pas, non, ce n'était pas de ça faute à elle, après tout, c'est juste moi, qui ai vraiment été naive et stupide de m'accrocher à elle à ce point. Je lachais un profond soupir, esperant juste après qu'elle ne se poserait pas de question sur celui ci.

    Je me reconcentrais sur ma condition "d'handicapée", je n'entendais pas par là ma blessure, mais l'effet du poison. Je detestais avoir perdu toutes mes facultés, même si ce n'était que temporaire, je me sentais démunie, je retrouvais le commun des mortels. Je m'étais habituée à tout sentir, entendre, et percevoir mille fois mieux. Là, du coup, je me retrouvais pénalisée, en quelque sorte. La poisse, j'aurai vraiment aimé écouter les battements de son coeur, sentir son odeur dans toutes ses formes. Son parfum flottait dans l'air, mais, il n'était pas exactement le même. Cependant, il restait tout aussi enivrant, troublant, et déroutant pour moi. Comme je pouvais detester me sentir si faible face à elle. Pour une fois, j'aurai aimé trouver le moyen de la fuir. Je ne comprenais pas vraiment ce qui se passait aujourd'hui, mais nos rôles étaient vraiment inversés. J'étais en position de faiblesse face à elle: elle avait eu envie de mon sang, et bien qu'elle le niait, une part d'elle était vampire. Ensuite, c'était elle qui venait à moi, et moi qui essayait de l'esquiver. Elle qui faisait les efforts pour parler, et moi qui tentait d'abréger. Ce jeu du chat et de la souris ne me convenait plus. Il fallait que je fasse des efforts, même si c'était embarrassant, mais pourquoi devoir parler d'amour avec elle..? La brune sembla vexée que je ne dévoile pas l'identité de ma dulcinée, et moi, je réagis au quart de tour lorsqu'elle me fit un compliment. Géniale? Moi? Et ben, aujourd'hui était vraiment une journée étrange... Venant d'elle, c'était impressionnant. Je ne réussis pas à me retenir de sourire, je devais avoir l'air débile, là, avec mon sourire niais, ce sourire d'une fille amoureuse qui vient d'entendre quelque chose qui lui a plu venant de celle qu'elle aime... Est-ce qu'elle le pensait vraiment? Elle qui jusqu'à aujourd'hui me repoussait par peur de devenir comme moi...

    "Géniale...Hm, je sais pas si c'est vraiment le cas, mais, merci... J'aimerai juste être beaucoup plus que géniale, à ses yeux...Mais je crois que tu as raison, elle est aveugle, elle n'a rien remarquer..."

    J'évitais de plus belle de la regarder. Je ne remarquais même pas qu'elle était aussi rouge que moi. Je finissais par lui retourner la question, la manière dont elle me répondit me donna une drôle de sensation. Sa voix tremblait, sonnait tristement. Elle aimait donc. Même si elle ne l'avait pas dit explicitement, ces mots, et son attitude l'exprimaient clairement. Je me retins de sourire ironiquement, la vie était sournoise. Elle aussi, elle accordait de l'importance à des choses "futiles". Au moins, on avait ça en commun. On souffrait toutes les deux pour la même raison, mais elle, ce n'était pas par rapport à moi. Je pensais immédiatement qu'elle parlait de Taylor, me blessant toute seule rien que d'y songer...

    "Des moments passés, hein...?"

    Je l'observais longuement, cette fois ci, j'affrontais son regard, j'essayais de lui faire passer le message, je lui en voulais, de quoi? D'avoir oublier, ou de faire semblant qu'entre nous, il ne s'était rien passé. Après tout, pourquoi est-ce que je prenais ça si au sérieux? Elle avait été saoule, et moi aussi, quelques mots doux, des sous entendu, une étreinte, un baiser, et tout avait fini par dérapé... Maintenant, j'aurai aimé pouvoir la toucher, la serrer contre moi, et l'embrasser encore, à n'en plus finir. L'avoir rien que pour moi, l'aimer toujours. Pour l'éternité. Mais je n'y étais pas autorisé. Des "amies", hein... Elle changea de sujet, indiquant un banc. Je détournais enfin mon regard, lachant un nouveau soupir, le regard vide. Je l'écoutais sans la contrarier, partant donc m'allonger sur le banc qu'elle m'avait désigner. Je m'installais avec précaution, essayant d'éviter de me faire mal encore une fois. Je finis par reporter mes prunelles vers elle, souriant moqueusement.

    "C'est drôle quand même, des fois j'aimerai revenir en arrière, pour tourner les évenements d'une autre façon...Et c'est fou à quel point un souvenir peut nous faire souffrir...Ou une personne, même..."

    Evidement, je parlais de nous, d'elle. J'esperais qu'elle comprendrait, implicitement, peut être qu'elle finirait par faire la liaison... Je t'aime Tara. J'ai la force de le penser, visiblement, mais pas de te le dire... Je finis par détourner mon regard, n'arrivant plus à pouvoir la regarder, je sentais les larmes me monter aux yeux. Pathétique... Je plaçais doucement un bras par dessus mes yeux, manière pitoyable de lui cacher mes émotions, bien que mes lèvres tremblaient et me revelait finalement...Ma Juliette aime son Roméo, j'en suis sure...
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MessageSujet: Re: Won't you leave me alone?[Tara] Won't you leave me alone?[Tara] EmptyDim 28 Mar - 0:12

  • _Géniale...Hm, je sais pas si c'est vraiment le cas, mais, merci...J'aimerai juste être beaucoup plus que géniale, à ses yeux...Mais je crois que tu as raison, elle est aveugle, elle n'a rien remarquer... Je baissais la tête. Je me sentais mal... Pour elle, bien que moi, j'étais amer de la savoir amoureuse d'une autre, je me sentais mal pour ce qu'elle ressentait, car je la comprenais parfaitement. J'aurais aimé lui dire qu'elle aussi était aveugle, qu'elle ne voyait pas à quel point je l'aimais, les regards complètement fou d'elle que je lui adressais. Et de ces paroles parlant d'elle indirectement... Je voulais lui expliquer que si je l'avais fuit, c'était parce que je l'aimais et que pour moi, aimer une femme , cela n'entrait pas dans le critères de « normalité ». Pour moi, enfin non pardon... Pour eux, tout ça n'était pas bien. Je voulais tout lui avouer, tout ça, mais c'était si dur... Rien qu'a cette idée, ma gorge se tordait et l'idée de lécher ce sale sang n'était même plus une priorité. Mais non, j'étais trop faible, je laissais faire le temps, comme toujours, je regardais sans agir. Je suis vraiment conne..._Des moments passés, hein...? Elle semblait tout aussi songeant que moi. Mais, je ne le remarquais pas, tellement j'étais dans mes pensées, tellement j'étais perdue, affolée...

    _C'est drôle quand même, des fois j'aimerai revenir en arrière, pour tourner les événements d'une autre façon...Et c'est fou à quel point un souvenir peut nous faire souffrir...Ou une personne, même... … Elle parlait de cette personne..? Celle qu'elle aime..? Elle lui semblait si importante... Je me sentais si petite face à ce qu'elle me disais... Mais... D'un coté, je commençais à croire que si je ne disais rien maintenant, alors je n'allais plus jamais revoir ashley, je n'allais plus jamais pouvoir enfin tout lui avouer. Bah oui, vu tout ce mal que j'ai pu lui faire cette dernière fois, ce n'est pas parce que je ne l'ai pas laissée crevée qu'elle me pardonnera. Je savais parfaitement que la souffrance physique était bien moins épuisante que celle mentale, je savais parfaitement que tout ce que je faisais là était complètement illogique. Je savais parfaitement que... « A-Ash... » Je serrais ma main en un poing, la regardant, allongée, bien que je baissais mon regard sur le sol toutes les deux secondes. « A-Ash, écoutes... » Je me baissais à sa hauteur, me mettant à genoux, avant de lui prendre doucement sa main, essayant de ne pas la froisser, comme une poupée tellement fragile et précieuse qu'il fallait la manier avec précaution. « E-Écoute... » Je lui pris la main et la mis sur mon cou. « Tu sens, là ..? Comme mon coeur bat vite ..? » Aller putain... Si tu ne peux pas lui dire franchement, dis lui indirectement, dis lui. Arrête de t'étouffer avec ta respiration, arrête de penser à ce sang, oublies un peu tout ça merde ! Si je ne lui dis pas maintenant, alors je vais la perdre... Bouges toi, Tara... « S-Si il bat ce coeur, c'est bien pour... Pour toi qu'il bat, si il bat aussi fort, aussi vite, c'est à cause de toi, de ton odeur, si je suis aussi impulsive, si je te regarde avec autant d'attention, c'est parce que je... Je...T...Je tiens à toi... » Presque... Mais, c'était déjà mieux que rien, je me félicitais déjà pour cette réponse, bien que je me disais que soit une baffe allait arriver sur ma joue, soit un cri de dégout allait sortir de sa bouche. Ouais, je suis pessimiste, parce que je sais que la vie n'est jamais juste, surtout avec moi.
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MessageSujet: Re: Won't you leave me alone?[Tara] Won't you leave me alone?[Tara] EmptyJeu 15 Avr - 23:53

  • Mes lèvres tremblaient toujours du à toutes les émotions qui me tiraillaient en cet instant. Heureusement que mon bras droit couvraient mes yeux, je pense que sinon, elle aurait tout deviné. Je ravalais mes larmes avec fierté, puis essayais du mieux que possible de me reprendre. Je ne devais pas me laisser abattre, non, et encore moins devant elle, j’aurai eu mon cotât de ridicule aujourd’hui. J’avais fait basculer à néant le peu de chance que j’avais avec elle, à choisir, je me suicide maintenant, ou j’attends encore un peu ? J’écartais doucement mon bras, les yeux encore humides, j’espérais juste que ça passerait inaperçus. Je perdais mes prunelles noisette au loin, me concentrant sur un arbre. C’est bien, un arbre, c’est beau. Droit, fort, ça n’a pas besoin de se poser des questions ça à juste à…pousser. Et moi, je suis conne au point de philosopher sur un arbre pour éviter de croiser son regard, d’affronter les deux merveilles qui reflètent son âme, et dont je suis juste littéralement folle… Lâcheté, quand tu nous tiens, il me semble que tu ne nous lâches plus, tu portes bien ton nom, tiens. Je n’avais pas peur de grand-chose, mais elle, elle…c’était…différent, je suppose ? Peut être parce qu’elle était la seule à pouvoir réellement me blesser, et surtout, me détruire. Supplice infâme…

    « A-Ash... »

    Par automatisme, mon regard se posa sur elle dès qu’elle prononça mon surnom. Je serrais les dents, tous mes précédents efforts venaient d’être mis à néant par un stupide reflexe. Seulement, dieu merci, elle baissait souvent son regard. Je la jugeais gravement, elle avait l’air de vouloir me parler sérieusement. Est-ce que je devais m’inquiéter ? Puis alors là, cerise sur le gâteau, elle se saisit délicatement de ma main, me demandant d’écouter, avant de la poser sur son cœur. Oula. Il se passe quoi là ? C’était une farce ? Non pire, je devais tout simplement être en train de rêver, encore une fois, à elle. Même si ça paraissait bien trop réel pour être un rêve. Je sentis les pulsations de son cœur contre la paume de ma main, incapable de soutenir son regard, je me mis à fixer le sol, à mon tour, lui trouvant soudainement un intérêt que je ne lui aurais jamais trouvé auparavant. Tiens, une brindille… Et revoilà que je fuis, encore. J’avais soudainement chaud, horriblement chaud, mes joues me brulaient, le spectacle devait être beau à voir. Sans dire un mot, je la laissais continuer, souffle court, j’attendais, j’espérais qu’elle me dise ce que je voulais entendre, mais je restais sur mes gardes, bien trop méfiante, gardant toujours en tête que j’étais un monstre, pour elle. On retient plus facilement le mal que le bien, j’en ai bien peur.

    « S-Si il bat ce coeur, c'est bien pour... Pour toi qu'il bat, si il bat aussi fort, aussi vite, c'est à cause de toi, de ton odeur, si je suis aussi impulsive, si je te regarde avec autant d'attention, c'est parce que je... Je...T...Je tiens à toi... »

    Le moindre de ses mots me poignarda, un par un, chacun envenimant davantage mon corps, j’étais soudainement paralysée, je ne respirais plus, sous le choc. Je rêvais, mon cœur s’était emballée, et battant sans aucun doute cinq fois plus vite que le sien que je sentais toujours. Elle ne m’avait jamais rien dit d’aussi beau, d’aussi…magique ? Mon espoir était revenu aussi vite qu’il était partie, puis il y eut : « Je tiens à toi », et celui-ci m’acheva pour de bon. Mon cœur se calma aussitôt, prise de nausée, je grimaçais. Elle venait encore de me faire un faux espoir, visiblement, en plus d’être bonne actrice, elle prenait un malin plaisir à me faire souffrir, et je n’en pouvais plus. Et bien tant pis. J’ignorerais absolument tout, le moment n’était vraiment pas idéal pour cela, mais j’allais le faire. Je serrais à nouveau les dents, serrant le poing de ma main libre, respirant un grand coup.

    « Tara. »

    Je redressais mon regard, plongeant mes yeux droit dans les siens, me noyant même dans ses prunelles qui me tourmentaient tant… Mon regard pouvait sembler froid, agressif, même, c’est vrai, parce que je lui en voulais, et également parce que j’étais effrayée. Une phrase, et tout ça serait fini, pour de bon…

    « T-tu sais, je t’… »

    Je me pinçais les lèvres, crache le morceau, une bonne fois pour toute, merde ! Des tonnes de gens l’ont fait avant moi, alors pourquoi j’en serai incapable ? Que faire, que faire, que faireee ? C’est la panique. Fuir à nouveau. Non. Ce n’était pas la solution, je ne pourrais pas constamment éviter les difficultés, je voulais qu’elle le sache, non, pire, elle devait le savoir. Elle devait comprendre qu’elle n’était ni qu’une simple amie, ni qu’une simple aventure d’un soir, mais plus, beaucoup plus que ça à mes yeux, et surtout, à mon cœur. Elle devait être au courant que je n’imaginais pas ma vie sans elle, que je voulais tout lui donner… Si je ne lui dis pas maintenant, je ne pourrais jamais lui avouer, j’en étais consciente. J’avalais difficilement ma salive, mon regard s’adoucit, montrant cette fois clairement ma lutte intérieure entre mon envie et ma réticence à tout lui avouer.

    « Je t’ai… »

    Oh et puis merde.

    Prise par un élan, je glissais la main qu’elle tenait toujours contre son cœur jusqu’à sa cou, et me rapprochais doucement d’elle, avant de déposer avec douceur mes lèvres contre les siennes. Je ne profitais même pas, l’embrassant sans doute moins de deux secondes, je reculais subitement, prenant conscience de ce que je venais de faire. Ca va mal ma poule, t’es dans le caca là. Je me sentis à nouveau rougir de plus belle, et me redressais aussitôt, grimaçant en sentant la douleur de mon ventre. Oh mon dieu, qu’est-ce que je venais de faire ? Ce n’était pas au programme, ça. Je me levais du banc, tête baissé, dans lui adresser le moindre regard, je m’éloignais. Finalement, je préférais la fuite, encore une fois… C’était sans doute mieux que de se faire insulter pour ce que je venais de faire…


Dernière édition par Ashley Williams le Lun 16 Aoû - 17:17, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Won't you leave me alone?[Tara] Won't you leave me alone?[Tara] EmptyMer 30 Juin - 0:00

  • Le temps entre ce que je lui avais avoué et sa réponse fût horriblement long... Je sentais mon cœur battre à une vitesse affolante, mes bras parfois tremblants, le souffle tellement fort que je crois bien qu'elle l'entendait... J'étais affolée, j'avais peur de sa réaction, alors que, pourtant, je ne lui avais pas tout dis... Je ne lui avais pas dis combien je l'aimais, ce qu'elle représentait pour moi -c'est à dire, tout- et surtout je ne lui avais pas dis que j'abandonnais ma « normalité » pour elle...Mais ça, elle ne semblait pas l'avoir comprit... Je retenais parfois comme un grognement face au sang toujours présent en ces lieux... Puis je me disais que c'était la fin, qu'elle me haïssais déjà et qu'elle allait encore plus me détester pour l'avoir mise mal à l'aise face à ce que je venais de dire. Et celle qu'elle aimait..? Oui. Je venais de foutre toute cette relation avec Tara en l'air. Une fois de plus. _Tara. Et voilà qu'elle me regardais, avec son regard froid au travers de ses beaux yeux sinoples. Je me sentais fondre, rien que son regard me rendais moindre, je me sentais tellement faible que je dus poser mon regard sur le sol, évitant de le dévier sur la blessure de la jeune femme qui continuait à m'enivrer. Merde alors... J'étais si faible avec elle... _T-tu sais, je t'... Je relevais promptement la tête, mon regard légèrement éclairé par une lueur d'espoir. Mais rapidement, je me trouvais des suites à cette phrase... « Tu sais je t'aime beaucoup mais pas autant » ou « Tu sais, je t'aimais mais plus maintenant, maintenant je te détestes »... Et encore bien d'autres. C'était une torture, complète. Que voulait-elle dire !? Rien d'assez important pour finir cette phrase !? Ou alors elle venait de retrouver ses pouvoirs à l'instant et allait en finir avec moi... J'étais tellement... Étrange... Moi qui me bat avec la normalité, n'es-ce pas le fait de me battre avec ça qui me rend étrange ..? Drôle de raisonnement Tara.

    _Je t'ai... Tu m'as ..? Ha... Moi aussi je t'ai ? Tu m'as dans la peau ? Non... C'est pas ce genre de choses qu'elle pourrait me dire ! Je suis tellement désespérée... Désespérante ? Aussi ! Je ne savais plus où me mettre, c'était bien la plus mauvaise journée de ma vie. J'avais une folle envie de dévorer la personne face à moi, dans tous les sens du terme, et dans tout les cas, seule la conscience me faisais tenir. J'étais impuissante face à elle, étrangère, si... Perdue... Les autres étaient si simples à comprendre, je pouvais les imiter, être n'importe qui, ils m'appréciaient... Pas moi, mais eux si, c'était tellement plus simple, je ne me souciais pas de ce qu'ils pensaient de moi. Enfin... Si... Mais pas comme je me soucie de ce qu'elle ressent pour moi, de ce à quoi elle pense en me regardant et si chaque souffle, chaque moments de sa vie étaient comme les miens, dédiés à la personne qu'elle aimait... Et si elle m'aimait ? Non ! T'as vu ce que tu lui as fais Tara ! C'est beau de rêver ! Mais alors, qui..?

    Puis je la vis promptement s'approcher, par réflex, je reculais: l'odeur de son sang se faisait trop proche. Et puis, je croyais qu'elle allait me frapper, me baffer un bon coup pour me rappeler qu'ici, c'était elle qui souffrait et que je ne devais pas lui montrer à quel point j'étais tourmentée depuis ce soir là. Mais... Ce fût tout autre... Rapide. Concis. Simple. Charmant. Complètement irréel. Un rêve ..? Une sale blague ..? Alors pourquoi je la voyais se lever ..? Pourquoi fuyait-elle ? Et... Moi... J'étais sonnée, je n'entendais plus rien à part les battement de mon coeur, je ne sentais plus rien à part ce merveilleux goût sucré sur mes lèvres mêlée à cette odeur mielleuse qu'était la sienne. Ce fût si rapide... Mais j'avais l'impression que ce moment allait durer une éternité; dans mon esprit. Hey mais... Elle partait ! Merde !

    Je fus... Rapide ? Mon instinct de monstre peut-être ? Car en quelques secondes, je me voyais déjà en face d'elle, lui prenant le bras. A peine prit qu'il fût aussitôt lâche, sa peau trop douce pour que quelqu'un comme moi ose la toucher. Puis je la regardais, longuement, mon regard perdu dans le sien... Ou perdu tout court ? Je m'approchais dangereusement, son odeur m'obligeant à essayer d'être la plus douce possible pour ne pas réveiller mon coté violent. Je la calais délicatement contre un arbre, puis passais doucement mes mains sur celui-ci pour l'empêcher de fuir. Je ne sais pas ce que j'avais... Je voulais absolument recommencer, même si il fallait être presque... Provocante... Je passais délicatement mes lèvres sur les siennes, bien que timide, je voulais y goûter. Un long frisson me parcourût cette-fois, sûrement car c'est moi qui l'embrassais, puis, j'essayais de lui montrer à quel point je l'aimais...
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MessageSujet: Re: Won't you leave me alone?[Tara] Won't you leave me alone?[Tara] EmptyLun 16 Aoû - 17:16

  • Pourquoi est-ce que tout à coup, tout semblait avoir ralenti ; comme si je me trouvais dans un film, et que quelqu’un s’amusait à jouer avec la bande image par image ? Bordel, mais qu’est-ce qui m’a pris… Je suis vraiment stupide, je viens de gâcher tout l’amitié qu’elle venait de m’offrir, et même si je n’en voulais pas –car je voulais plus de sa part-, ça m’aurait suffit pour l’instant, je crois. Et bien, je n’aurai plus cette chance. Ash’, une fois de plus, tu as tout fait foiré, ça semble être devenue une spécialité dans ma vie. Bravo. Je ne portais même plus attention à ma blessure au ventre. Non, maintenant, j’étais poignardée par celle que je venais de m’auto-infliger, en plein cœur. Ma tête me brûlait, ses mots résonnaient toujours dans mon esprit, elle tenait à moi, je n’étais pas si invisible, et même malgré cette soirée, où nous avions dérapé, elle m’appréciait encore, au moins un peu. C’était une pensée tellement…Rassurante, confortable, agréable. Et merde, je venais de l’embrasser, et le seul truc que je trouvais à faire, c’était fuir, encore. C’était sans doute la seule chose que je savais bien faire. J’espère juste, au plus profond de moi, qu’elle saura me pardonner pour lui avoir volé ce baiser, et qu’on pourra faire comme si de rien était... Je m’éloignais, simplement, hantée par ce baiser, aussi court fut il, que j’avais du interrompre à contre cœur, trop prise par ma peur et ma lâcheté.

    Retrouver ma « condition humain », à cause du poison de l’arme de la chasseuse me permettait de sentir mon cœur battre à nouveau. Pouvait-on alors réellement appeler ce qui vous rend la vie du poison ? Bref. Il menaçait d’exploser, et je continuais de m’éloigner, étrangement, je n’essayais pas de partir tranquillement, non, je marchais normalement, réfléchissant à ce que je venais de faire. J’étais une prisonnière de l’amour, et Tara était mon geôlier, celle qui détenait la clé qui me délivrerait, ou me laisserait condamnée à perpétuité.. Un amour qui me tourmentait depuis si longtemps, depuis cette fameuse nuit, et bien avant, même, je l’avais toujours aimé, dès l’instant où j’ai eu le malheur de poser mes prunelles sur elle, dans les couloirs de l’école. Cette soirée avec elle n’avait fait que confirmé que ce que j’avais toujours éprouvé pour elle n’était pas qu’une simple attirance, c’était plus, tellement plus. Et même si cette fois là, elle comme moi étions imbibés d’alcool à ne plus avoir conscience de ce que nous faisions, je me raccrochais à l’espoir que peut être, ce que nous avions fait avait pu être la quelconque preuve d’une attirance pour moi. C’était mieux que rien, non ?

    Perdue dans mes pensées, il ne s’était écoulé pas moins d’une minute, même surement moins, mais je n’avais plus la notion du temps ; quoi qu’il en soit, elle m’avait déjà rattrapée, m’attrapait un bras, et le relâchait aussitôt. Je l’interprétais comme du dégout. Et je sentis à nouveau cette horrible douleur dans mon cœur, qui me donna cette ridicule envie de fondre en larmes. Je fixais d’abord le sol, puis redressais mon regard, affrontant le sien, remarquant alors ses prunelles noisettes qui me contemplait d’une façon déroutante. Oula….Qu’est-ce qu’il se passe ? Avant même que mon corps réagisse, mon cœur, lui avait comprit la situation, et s’était mit à battre frénétiquement, cognant contre ma poitrine. Je reculais par reflexe, en la voyant s’approcher, sentant la chaleur gagné mes joues. Finalement, je cessais de reculer quand je sentis le tronc de l’arbre contre mon dos. Le souffle court, je restais impuissante en la voyant se rapprocher dangereusement de mon visage. Je fermais les yeux, m’attendant au pire. J’avais perdu mes dons de vampire pour l’instant, elle pouvait très bien se débarrasser de moi pour se venger…Je ne cherchais même pas à m’enfuir ou autre, j’acceptais ça, je le méritais.

    Mais, ce fut loin d’être ce que j’imaginais. Au contraire. La sentence fut plus… surprenante, plus douce, plus je ne sais quoi… Je me sentis d’abord paralysée, comme si un éclair venait de me tomber dessus, électrifiée. Mon cœur avait cessé de battre, mon souffle s’était coupé, je dus ouvrir les yeux quelques secondes pour savoir si je rêvais ou non. Mais, ce n’était pas le cas, non, Tara était bien là, en train de m’embrasser d’une manière si…tendre… Yeux à nouveau clos, je ne tardais pas à me reprendre, je ne savais plus quoi penser, et je m’en balançais pour le moment, je voulais juste profiter de cet instant, juste sentir à nouveau ces bonds dans mon cœur, qui venait de reprendre un rythme dangereusement rapide. Je passais mes mains dans son dos, m’agrippant à elle, la collant à moi, je ne voulais pas qu’elle parte, comme toutes les fois où elle m’évitait, je ne voulais pas être à nouveau seule, sans elle… Je l’aime. C’est simple, c’est stupide, c’est nocif, mais… C’est comme ça. Je lui rendais son baiser, y répondant avec tout l’amour que je pouvais lui porter, quand à ma gêne, elle avait disparue. Je l’embrassais, comme si ma vie en dépendait, comme si le seul air respirable était celui de sa bouche.

    J’eus un mal fou à séparer mes lèvres des siennes, pourtant, il l’a bien fallu, un moment. Son geste, je ne l’avais pas compris, en fait, il ne faisait que rajouter des questions, et ne donnait pas de réponse. Pourtant, cette fois, j’ai jugé qu’il était temps. C’était maintenant ou jamais, je n’aurai plus deux fois la même chance. Je me lançais alors, murmurant, mes yeux se noyant dans les siens, une poussée d’adrénaline s’empara de moi, et je lâchais enfin tout ce que j’avais sur le cœur.

    - Je suis amoureuse de toi, Tara…Depuis si longtemps que j’en ai oublié le commencement… Je t’aime, comme je n’ai jamais su aimé quiconque, peut être bien plus que Roméo a aimé Juliette, mais plus que tu ne pourras jamais l’imaginer...

    Etrangement, je me sentais…soulagée. Et, sa réponse ne m’effrayait plus. Réciproque ou non, maintenant, elle savait, c’est tout ce qui comptait. Je respirais un grand coup, fuyant finalement son regard, au moins, c’était fait…
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MessageSujet: Re: Won't you leave me alone?[Tara] Won't you leave me alone?[Tara] EmptyJeu 19 Aoû - 1:17

  • Elle n'allait pas me repousser ..? Je gardais toujours un doute, dans mon esprit, comme une protection, au cas où... Je n'étais jamais sûre de ce que je faisais, du moins avec elle, je ne pouvais jamais prévoir sa réaction, et c'était ce qui la rendait si... Mystérieuse ..? Attirante ? Comment l'expliquer ..? Je pouvais facilement deviner, si telle ou telle personne allait sourire, rigoler, me regarder ou au contraire partir. Oui, c'était facile tout ça, le monde était devenu si prévisible... Sauf avec elle. Je croyais la rendre heureuse mais elle s'irritait, je croyais la blesser mais au contraire, elle réagissait bien. Imprévisible était le mot parfait pour la décrire, je ne la comprenais pas, elle n'était pas un de ces sales clones de la société, elle était ce qu'elle désirait être... C'est à dire elle même. Contrairement à moi, toujours à vouloir être comme tous les autres, mais ça ne servait à rien, ce serait comme vouloir cacher un mouton noir parmi d'autres blancs.

    Pourtant, je ne fus pas si surprise lorsqu'elle me tira vers moi, bien qu'un grand frisson de bonheur me parcouru tandis que je serrais mon poing droit, les yeux fermés. Ses lèvres étaient décidément parfaites... Délicieuses, deux petites friandises sucrées, douces à l'odeur enivrante, deux petites lèvres qui affolaient mon coeur et me rendais nerveuse. J'étais impuissante face à elle, déjà je sentais mes bras tomber, mes jambes mollir et mon ventre se tordre...

    J'étais angoissée.

    Et si elle s'était trompée...? Si, après ce baiser, tout allait cesser, elle allait s'excuser, me dire que c'était une erreur et partir ? Et si tout ça n'était qu'un rêve ..? Bah oui ! Je venais tout de même d'avoir de drôles d'envies et de drôles de pouvoirs durant ces quelques heures ! Je pourrais très bien rêver, me réveiller un lundi matin et me dire que tout ça n'était qu'issu de ma propre imagination... Ou alors, c'était une farce, Ash' allait bientôt me repousser en rigolant, des élèves cachés, toujours en train de se moquer de moi. Oui, je me faisais de nombreux scénarios, et bien qu'il étaient tous plus farfelus les uns que les autres, je me disais que ces théories étaient plausibles. Car si j'essayais d'être normale, si je me haïssais tant, c'était simplement parce que je n'avais pas confiance en moi, et là, je doutais fortement. Je me disais, qu'une personne comme elle ne pouvait pas embrasser quelqu'un comme moi.

    Puis tout ce moment de doute fût balayé. En quelques secondes, j'étais paralysée, mal, j'avais chaud puis froid. Mais, heureuse... Ailleurs, seule, avec elle, je souriais presque, je crois... Je sentais quelques mèches de sa chevelure de feu me caresser la joue, son corps se collant légèrement au miens et ses baisers me rendre encore plus amoureuse que je ne l'étais... Dans la mesure du possible. Je voulais lui caresser la joue, lui montrer à quel point je l'aimais, sentir sa douce peau sur ma main, la sentir frémir et la voire sourire devant moi. Je voulais lui faire plaisir... Je l'aimais comme une folle, je l'aimais à en crever... La vie sans elle n'aurait plus de raison, les odeurs n'existeraient plus, les couleurs seraient fades et mes sentiments inexistants. Sans elle je ne vivrais plus.

    Malheureusement. Le baiser dût prendre fin, et de nouveau, je me sentais mal, mon regard baissé, les joues roses et comme une légère nausée. Et voilà qu'à nouveau, je me prenais à paniquer, mes mains presque tremblantes, je les retiraient de l'arbre, regrettant ce geste irréfléchi qui allait peut-être briser à jamais notre « relation », du moins le reste du peut d'amitié que l'on avait encore.

    _Je suis amoureuse de toi, Tara…Depuis si longtemps que j’en ai oublié le commencement… Je t’aime, comme je n’ai jamais su aimé quiconque, peut être bien plus que Roméo a aimé Juliette, mais plus que tu ne pourras jamais l’imaginer...

    « Je...Je... » Que répondre ..? Que répondre !? Bon dieu ! Elle venait de te faire une déclaration... LA déclaration ! Celle dont tu avais toujours rêver... Celle qui te fis sourire, qui te rendais enfin heureuse. Il y eut un long moment de vide, je ne parlais pas, complètement déboussolée... Elle l'avait si bien dit ! Tellement bien... Comment lui expliquer que moi aussi ? Que jamais je n'avais vécu avant ce jour, le jour où je l'avais vue. Le début de ma vie n'avait pas été le jour de ma naissance mais le jour où je l'avais vue, vivante. La personne qui me rappela encore pourquoi je vivais, c'est-à dire, pour aimer. Moi qui me cachait dans cette « normalité », fût complètement anéantie le jour où je l'avais vue, car je n'aimais pas un homme mais une femme, car je trouvais cela complètement normal, car tout mes schémas de ce qui était bien et était mal étaient complètement bouleversés avec elle.

    « Ash'... » Une longue bouffée d'air, entrant dans mes poumons, pour pouvoir enfin recracher tous ces sentiments si longtemps gardés. Une grande bouffée d'air, pour tout dire, tout avouer. Elle venait de le dire ! De quoi avais-je peur ..?! Ce n'était manifestement pas une farce, ni un rêve, rien de toute ça. C'était trop... Trop. Oui, un trop qui rendait tout cela vrai. Un trop de sentiments, de gêne, d'amour, de haine, de douleur, d'attirante. Un gros bordel qui rendait tout cela si vivant... Existant. « Depuis le premier jour. Depuis que tu es entrée dans ma vie, que je t'ai vue. Je... » J'eus comme un petit « bug », la voix tremblante, d'un coup. « Je-Je ! Comment tu fais !? Sérieusement ! Je suis trop nulle ! Je n'ai cessé de te blesser ! Je... Pourquoi tu t'attaches !? Je ne te comprends pas... » Une petite pause s'ajouta, à nouveau. « T-Tu ! Pourquoi !? Et puis... Comment j'ai fais !? Pour te faire aussi mal... Alors que je t'aime... Que tout ce que je désire, c'est de te voire heureuse, de rester avec toi... Que toute cette normalité que je désirais avoir n'avait aucun sens ! Je suis une fille, toi aussi ! Et alors !? Et puis... Putain... » J'eus les larmes aux yeux, je n'arrivais décidément pas à m'exprimer comme je le souhaitais. « Je t'aime ! Je t'aime ! Je veux t'embrasser ! Depuis le début, le premier regard, je n'ai cessé de t'aimer ! Sans toi... Non ! Je ne préfère même pas y penser ! Je t'aime ! Je t'aime... Je... Ashley pardonnes moi... » J'eus un petit rire jaune, me trouvant pathétique. Je n'avais rien dis, je m'emmêlais, je ne le disais pas que ses cheveux de feu, ses yeux sinoples, son teint, son sourire, ses lèvres... Je désirais tout ça...

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MessageSujet: Re: Won't you leave me alone?[Tara] Won't you leave me alone?[Tara] EmptyJeu 19 Aoû - 11:49

  • Un rêve. Un fantasme. Le paradis. J’étais morte ? C’était ça, en fait ? Qui faisait que tout ce que depuis que Mila m’avait poignardé regorgeait cruellement de beauté. Si Tara était si douce, et agissait comme j’avais toujours voulu qu’elle le fasse avec moi, est-ce uniquement parce que j’avais face à moi un fantôme ? Une sorte de « récompense ». Si c’était ça la mort, je n’avais rien à redouté, j’étais plus comblée que jamais. Pourtant, la douleur au creux de mon ventre me rappelait un peu trop bien ma condition, et, pour une fois, j’étais sincèrement heureuse d’avoir si mal, parce que c’était la seule preuve de l’authenticité de ce que je vivais, avec elle. Je n’avais rien fait pour mériter ça, j’avais tué, des tonnes de personnes, j’étais un monstre, et, aujourd’hui, j’étais remplie de bonheur, un sentiment que je ne méritais aucunement, mais, tant pis, je l’acceptais quand même, s’il voulait de moi, puisqu’elle, elle semblait vouloir m’en donner.

    Je venais juste de lui faire mes aveux, mon corps se mit à trembler. D’excitation, il était pressé de voir comment elle allait réagir face à ces mots que je venais de prononcer, mais, surtout, et essentiellement, de peur. Et, je me remettais lentement de notre baiser, le plus beau auquel j’avais eu le droit, et, sans doute, mon premier vrai baiser amoureux. Il faisait toute la différence avec les autres, parce que ce que j’avais pu ressentir lorsque ses lèvres se sont déposées sur les miennes et les avaient capturées, avait été tellement…Waouh. Juste, indescriptible par des mots. C’était d’ailleurs souvent ce qui me manquait, avec Tara, les mots. Amusant paradoxe, pour une compositrice, mais, elle avait une telle emprise sur moi, sur mon esprit, que je perdais tous mes moyens, et toutes mes capacités de réflexion, et les seuls mots que se formaient sur mes lèvres, et que j’avais envie de lui dire, de lui répéter, sans cesse, c’était que je l’aimais, et si, jusqu’à aujourd’hui, j’avais manqué de courage pour ça, je jurais que maintenant, qu’elle m’aime ou non, je le lui dirais, je le lui rappellerai, régulièrement, tout le temps, même.

    Notre baiser avait beau m’avoir complètement déstabilisée, j’avais beau avoir d’affreux vertiges qui me donnait l’impression que j’allais m’écroulé d’un instant à l’autre – à moins que ce ne soit lié au sang que j’avais perdu, mais, je pense plutôt que c’était le baiser-, je reportais mes prunelles sur elle, prête à enfin affronter la vérité, qu’elle soit celle que j’espérais de tout mon cœur, ou non. Je la regardais, calme, et déterminée, apeurée, et soulagée, et même si mon estomac était tordue par la peur, que le sang tambourinait dans mon cerveau, que mes mains étaient moites que mon cœur ne cessait de s’emporter et me donnait l’impression que j’allais faire un arrêt cardiaque à chaque seconde, je ne la lâchais pas des yeux, la contemplant gravement, mon souffle saccadé, j’avais du mal à respirer.

    J’avais lâché son corps, écartant mes mains de son dos, peut être par peur de la gêner, ou peut être simplement parce que moi, je l’étais. Les secondes je donnais l’impression d’être des heures. Pourtant, elle avait vite réagit,
    « Je...Je... », tu quoi ? Tu es désolée, c’était juste pour tester ma réaction ? Tu es choquée, je sais, tu n’aimes pas les filles, je suis une entrave à ta normalité ? Tu veux que je parte, que je fasse comme si je ne te connaissais pas ? Ouais, je pouvais continuer longtemps, mais je me stoppais là, baissant soudainement mon regard, sentant mon estomac se crisper davantage, à m’en faire grimacer de douleur. J’étais prête à partir, je l’avais sans doute embarrassée, avec cette ridicule déclaration, même si je ne la regrettais pas, je n’avais d’ailleurs même pas remarquer le sourire sur son visage, tant j’étais concentrée sur les brindilles, à mes pieds. Un silence lourd, pesant, sans fin c’était installé, et je n’étais pas prête à le couper.

    Pourtant, au moment où j’allais reprendre la parole pour lui dire de ne pas s’en faire, que ce n’était pas grave, et que j’étais désolée de l’avoir mis dans l’embarras, elle me stoppa net, m’interpellant avant même que je puisse prononcer un mot. Elle prit une longue inspiration, et je compris qu’elle s’apprêtait à me dire le fond de sa pensée. Je serrais mes poings, prête à écouter ce qu’elle avait à dire. Je fermais les yeux, pour mieux encaisser ce que je pensais que j’allais entendre, et pourtant…
    « Depuis le premier jour. Depuis que tu es entrée dans ma vie, que je t'ai vue. Je... » Tu as eu envie de vomir ? Tu savais que ça finirait comme ça ? Tu aurais voulu m’éviter ? J’attendais, en silence, la suite, yeux toujours clos. « Je-Je ! Comment tu fais !? Sérieusement! Je suis trop nulle ! Je n'ai cessé de te blesser ! Je... Pourquoi tu t'attaches !? Je ne te comprends pas... » Elle ? Nulle ? Oula. Je comptais bien lui faire comprendre le contraire, elle était tout, sauf nulle. Elle était magnifique, intelligente, superbe, amusante, altruiste, remplie d’une personnalité unique, qui lui était propre, et qui faisait battre mon cœur à cette vitesse déroutante. Mais, une fois de plus, elle ne me laissa rien rajouter, poursuivant : « T-Tu ! Pourquoi !? Et puis... Comment j'ai fais !? Pour te faire aussi mal... Alors que je t'aime... Que tout ce que je désire, c'est de te voire heureuse, de rester avec toi... Que toute cette normalité que je désirais avoir n'avait aucun sens ! Je suis une fille, toi aussi ! Et alors !? Et puis... Putain... » Watchacha. Deux minutes, là, laisse moi mettre de l’ordre dans mon esprit. J’ai rêvé, est-ce que je deviens vraiment folle, ou, elle vient de dire qu’elle m’aime ? « Je t'aime ! Je t'aime ! Je veux t'embrasser ! Depuis le début, le premier regard, je n'ai cessé de t'aimer ! Sans toi... Non ! Je ne préfère même pas y penser ! Je t'aime ! Je t'aime... Je... Ashley pardonnes moi... »

    Oh, mon, dieu.

    Je crois que je peux définitivement dire que mon cœur s’est stoppé. Je suis restée bête, béa, bouche bée, une vingtaine de secondes, au moins. Je m’étais déconnectée du monde, un peu comme si j’étais dans le coma. Non… Bordel… J’arrivais pas à y croire, merde… Je reviens brusquement à la réalité lorsqu’elle me redit une dernière fois qu’elle m’aimait, mon cœur reprit ses pulsations, me donnant un nouveau vertige. Je me mis à sourire, comme je ne l’avais jamais fait, à pleine dents, dévoilant les petites faussettes sur mes joues.


    Tara Blooder, la fille que j’aimais depuis maintenant des mois, aimait Ashley Williams. Elle m’aimait, moi. C’était vraiment inattendue, mais, bordel, ce que ça pouvait être bon… J’avais toujours rêvé de ce jour, et je n’aurai jamais cru le voir arrivé. Je n’avais plus à me retenir alors, si elle avait des sentiments pour moi, je pouvais me considérer en couple avec elle ? Du moins, je crois. Dans mon élan de joie, je l’embrassais, à nouveau, passionnément, lui sautant limite dessus, avant tellement de panache que je perdais l’équilibre et l’entrainais avec moi dans ma chute, sans pour autant mettre fin à ce baiser. Je passais une main dans son cou, remontant légèrement vers ses cheveux, lui caressant la nuque du bout des doigts, prise d’agréable frissons de toutes parts de mon corps, et inondée de papillons au ventre. Mon autre mains lui caressait une joue, avec tendresse, finalement, quelques instants après, je me reculais, plongeant mes prunelles dans les siennes, ma douleur semblait disparaître petit à petit, et je soupçonnais que les effets du poison se dissipaient. Je souriais toujours, ravie, comblée, enfin vivante, enfin heureuse, enfin…entière.

    « Je ne compte plus te laisser partir cette fois, plus jamais. »

    Ouais, cependant, je savais que le plus dur serait à venir. Arriverait-elle à affronter le regard des autres si nous nous affichions en public ? Et moi, est-ce que j’arriverai à ne pas vouloir la mordre, constamment ? Sans compter que je soupçonnais vraiment qu’elle n’était pas qu’humaine… Bref, l’avenir paraissait incertain, mais, si elle était là, tout irait bien, je crois…
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MessageSujet: Re: Won't you leave me alone?[Tara] Won't you leave me alone?[Tara] EmptyMar 11 Jan - 1:32

  • Je venais de tout dire... Tout le mal, cette chose, ce monstre noir, horrible, que je gardais en moi, depuis des années... Cette chose, qui me titillait le coeur dès qu'elle en avait l'occasion, qui me torturait l'âme dès que j'osais penser à Ashley... Ce monstre horrible, coincé dans mon estomac, formant une grosse boule nerf qui s'agitait constamment, qui ne me laissait jamais en paix. C'était cette bête noire, grande, forte, qu'aucune joie, aucun rire, aucune peine, aucune larme n'arrivait à faire disparaître... La chose maudite, qui me torturait dès que j'osais sourire un peu, qui me rappelais à quel point j'avais fais mal à Ash, à quel point je pouvais être égoïste, à quel point je pouvais être conne... Mais quand on y réfléchit, le monstre ici, c'était moi. J'étais stupide, bornée, orgueilleuse. Je ne voulais pas voir la vérité, je voulais croire en ce monde utopique décrit dans les contes pour enfant. Je ne regardais pas la vérité en face...

    Ce monstre fut expulsé en même temps que mes paroles. Je lâchais cette bête, enfin libre, elle et moi. Mon estomac ne criait plus douleur, ma vue se troublait de larmes de joie, mes joues rosissaient de honte pendant que ma gorge lâchait un dernier soupir de bonheur. Mes épaules étaient légères, je me tenais enfin droite, libérée de ces lourds poids portés depuis si longtemps... Je me sentais revivre, je me sentais respirer... D'ailleurs. L'air n'avait jamais été aussi frais, aussi doux, aussi bon. L'odeur attirante d'Ashley ne faisait que chatouiller mon nez qui était désormais envahit par d'autres odeurs telles que celles du vent frais et du bois chaud. Le vent frais... Parlons en du vent frais d'ailleurs. Celui-ci, depuis quelques secondes, filtrait à travers le tissus de mes habits, provocant ainsi de légers frissons qui parcouraient mon échine pour m'arracher un léger rictus caché par l'affreux sourire niais que j'abordais déjà depuis quelques secondes.

    Puis, ne me laissant même plus le temps de reprendre mes esprits, Ashley me sauta littéralement dessus, s'agrippant assez pour que je tombe en arrière, le contact dur du sol avec mon dos qui m'aurait arraché un nouveau rictus, si je n'avais pas eu à ce moment là mes lèvres pressées contre les siennes. Ses deux lèvres... Ces deux lèvres... Choses indescriptibles. Fines, rosées, douces, agréables, saisissantes, sucrées... Sucrées. Oui. Ses lèvres étaient comme un met, une friandise, une friandise dont on veut extirper le goût, que l'on veut avoir pour soi et dont le goût est inimitable. Et pourtant, ses lèvres n'étaient pas aussi... Simples. Leur goût était à chaque secondes, à chaque geste, chaque bruit, chaque moment, un peu plus bon, un peu plus étonnant, un peu plus appréciable, un peu plus prenant. Leur goût ne s'atténuait jamais, il restait, planait, me faisait perdre la tête, me rendait littéralement folle. Et j'étais déjà dépendante à ces lèvres, et ce depuis le moment où je les avaient touchées pour la première fois. Où je les avaient regardés pour la première fois... Où je les avais désirées, pour la première fois.

    Et ses mains. Ses mains se posaient sur ma peau, elles étaient froides, glaciales, et refroidissaient en un instant ma peau de feu. Elles me caressaient, parcouraient avec une douceur indescriptible mon corps, me procurant de nouveaux frissons de soulagement mêlés à ceux provoqués par le froid. Ses mains aussi... Je les voulais... Je voulais sa peau de neige douce comme de la soie, je voulais sa chevelure de flammes et ses yeux azur, je la voulais et ne la partagerais pas. Et donc, je lui pris l'une de ses mains placée sur ma joue, la serrant fortement pour par la suite la baisser sans pour autant la lâcher. Et puis je plongea son regard dans le sien, toujours le souffle un peu saccadé car cette fois-ci mon coeur s'affolait pour me rappeler à quel point j'étais vivante. Son odeur revint à mes narines, ma langue passant inconsciemment sur mes lèvres car instinctivement, j'avais un fort besoin d'hémoglobine...

    _Je ne compte plus te laisser partir cette fois, plus jamais.

    Puis je frôla ses lèvres avant de sentir mon sang s'affoler, mes lèvres trembler, mes mains s'agiter et mes jambes êtres prises de consultions. Par réflexe, je me retira, poussant sans le vouloir Ashley assez fort pour qu'elle puisse être renversée en face de moi, puis je me recula jusqu'à sentir mon dos frapper un arbre. « Nstch... » Et puis ce fut mon corps qui fut prit de consultions, je devins pâle, mes yeux de nouveau carmins et ma langue couleur sang. Et puis je me sentis à nouveau basculer pour tomber sur Ashley, et brusquement je planta mes crocs... Et une horrible douleur me traversa. Mes crocs s'étant implantés dans mon bras droit, à quelques centimètres de la nuque de la demoiselle. Je recula légèrement, mon sang me faisant affreusement mal, mais là, j'étais plus déstabilisée qu'autre chose. « J-Je... Il se passe... Quoi ..? A-Ash... » Mais mon sang coulait déjà. Et elle cicatrisait, déjà.
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Won't you leave me alone?[Tara]

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